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Classe normale : des accélérations sans turbo

© Snails on the athletic track moves the finish line

La classe normale compte 11 échelons. Tous les personnels ne commencent pas à l’échelon 1. Il existe un classement à l’entrée dans le corps prenant en compte des services de fonctionnaire, de contractuel et depuis cette année, le temps passé comme salarié dans le privé avant le recrutement.

Ce dernier point a été proposé par le SNALC avec succès. Les personnels déjà hors classe ou classe exceptionnelle sont parfois surpris d’être intégrés en classe normale dans leur nouveau corps après un concours ou la liste d’aptitude des agrégés. Il est en effet impossible d’entrer dans un grade d’avancement, c’est-à-dire hors classe ou classe exceptionnelle. Chacun conserve à titre personnel le bénéfice de sa rémunération antérieure si le reclassement est fait à un indice inférieur à ce qu’il était auparavant. 

Le temps passé dans la classe normale dépend pour une très petite partie des « avancements accélérés » aux 7e et 9e échelons. À la suite des rendez-vous de carrière (RDVC), l’avancement accéléré permet de gagner une année pour chacun des deux échelons. Il ne concerne cependant que 30 % des promouvables. Nous avons souvent vu les évaluateurs changer les avis entre le premier et le deuxième RDVC pour varier les promus. À égalité d’avis, qui plus est, le départage se fait à l’ancienneté dans le corps, privilégiant donc ceux qui n’ont pas été « boostés » pour le premier avancement. C’est pourquoi, nous conseillons le plus souvent aux intéressés de préparer au mieux leur RDVC, mais sans surestimer non plus son importance. Le gain financier est en effet réduit et les promotions ultérieures peuvent être ralenties d’un an en raison du critère de l’ancienneté dans le corps, faisant ainsi perdre ce qui avait été acquis de haute lutte. Les évaluateurs ne disent finalement pas le contraire louant souvent les qualités des non promus d’une façon qui peut apparaître comme cynique aux personnels concernés. 

Le SNALC a toujours conseillé et accompagné les personnels désireux de faire un recours contre l’appréciation émise à l’issue du RDVC. Ces recours aboutissent de plus en plus et c’est une des raisons pour lesquelles la DGRH a demandé de ne plus utiliser de quota pour attribuer les appréciations. La nécessité de respecter l’égale répartition entre les femmes et les hommes au sein des promouvables a joué aussi dans la suppression de ce quota. Les critères de départage comme l’ancienneté dans le corps interviennent alors. 

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