
Le message vidéo intersyndical
« Voilà qui montre bien la thématique d’autorité (…) Est-ce que je suis en train de risquer ma sécurité en demandant à une élève d’enlever son voile ? (…) Peu d’enseignants sont formés à ces problématiques ; on a plus de 8% d’enseignants contractuels complètement démunis : on n’est pas tous armés pour lancer le débat (…)
« …Je rappelle quand même que ce type d’agression ne constitue pas un fait isolé. De plus en plus, on assiste à une banalisation de la violence en milieu scolaire.. ..» Maxime Reppert, Vice Président du SNALC
Le SNALC accueille sans espoir le cinquième ministre de l’Éducation nationale en moins d’un an et demi.
C’est simple, déjà, je vais dire ce que je dis tout le temps, mais c’est la question du salaire. Je rappelle quand même qu’un professeur est un fonctionnaire de catégorie A qui touche en moyenne 1 000 euros de moins par mois qu’un autre fonctionnaire de la même catégorie.
En réalité, on voit bien que les ministres prennent des décisions, puis passent à autre chose. S’ils ont fait une réforme qui n’a pas marché, ce n’est pas très grave pour eux.
Pour nous, en revanche, si ça ne se passe pas bien, c’est beaucoup plus grave.
RENTRÉE DES PROFESSEURS – Maxime Reppert, Vice-président du syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur est l’invité de RTL Midi le 30 août 2024.
il faut bien utiliser les bons termes. Ils ne seront pas scolarisés de 8h à 18h, ils seront accueillis de 8h à 18h. Un élève de collège a entre 25 et 26 heures de cours par semaine, là, on parle finalement d’une plage horaire avec le mercredi matin en plus, qui est quasiment de 40 heures hors les pauses déjeuners. Donc, la question, c’est qu’il reste un tiers du temps, finalement, où ils ne sont pas en cours. Du coup, ils sont où ? Et ils sont avec qui ? Qui les encadre ?
«…Tout cela fait que l’ambiance est extrêmement tendue dans les salles des professeurs, dans les rectorats, enfin à tous les niveaux, et nous dénonçons cet état de fait. Parallèlement à cela, vous avez le phénomène du « pas de vague », pour ne citer que cela, illustré à nouveau à travers le communiqué du rectorat, qui est honteux tout simplement…»
« …on donne de l’argent pour des uniformes, alors vous avez des (…) locaux qui ne sont pas toujours adaptés pour assurer la sécurité ou la santé des élèves.» Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC
(sur les priorités) L’attractivité du métier d’enseignant. Au-delà du métier d’enseignant. Ça, c’est le numéro un. On n’arrive plus à recruter. Ça, sujet numéro un. Deux, l’école inclusive. L’accueil des élèves en situation de handicap. C’est une source de souffrance chez les élèves et chez les personnels. C’est la première, aujourd’hui, je pense, dans les classes, notamment à l’école primaire.
« Nous ne sommes pas là pour juger le fait qu’elle mette ses enfants ici ou là ; ce n’est pas notre problème en tant qu’organisation syndicale. Nous allons lui dire où en sont les personnels aujourd’hui ; voilà ce que vous avez créé, qu’est-ce que vous comptez faire pour y remédier ? Parce que maintenant, c’est sa responsabilité. »
« En tant que ministre de l’Éducation nationale, les premières paroles que vous prononcez sont pour critiquer les personnels que vous êtes censée défendre. Avez-vous déjà vu un ministre de l’Intérieur insulter les policiers en arrivant ? Je ne crois pas, c’est catastrophique »
Jean-Rémi GIRARD réagit à la conférence du président : La Marseillaise, la tunique unique, le temps de formation.
Cette déclaration oblige à des résultats, car maintenant, il n’est plus question de s’occuper simplement de ses enfants, mais aussi des enfants des autres.
« … d’un point de vue administratif, la plupart du temps, un élève arrive dans notre classe, et nous n’avons pas du tout ce type d’information sur lui. On ne sait pas pourquoi il a été exclu de son établissement précédent……»
« La difficulté, c’est qu’on a fait disparaître le redoublement, dont l’efficacité est effectivement discutée, […] sauf qu’on l’a remplacé par le passage systématique dans la classe supérieure, sans aucune aide. Et alors ça, on sait que ça ne marche pas »
« …les autorités religieuses qui viennent remettre en cause de manière claire les enseignements de la République française, c’est quand même assez présent aujourd’hui…. »
« …PISA le dit très clairement, avec le climat scolaire le plus compliqué pour apprendre. Nous sommes le pays où il y a le plus de bavardage, où les élèves vont mettre le plus de temps à se mettre au travail en classe. Et ça, si on avait des classes moins chargées, si on avait plus d’enseignants pour faire justement des groupes à effectifs réduits, ce serait beaucoup plus efficace… ».
Quelle école pour demain ? Jean-Rémi Girard, professeur et président du SNALC, est revenu sur les propositions émises sur “l’école de demain” dans le cadre de la grande consultation citoyenne avec make.org. sur francebleu le 16 novembre 2023.
« … Ce n’est pas nécessairement la transition vers la 6e qui est difficile ; en réalité, certains élèves présentent déjà un certain nombre de
«…on l’appréhende, puisque tous les postes n’ont pas été pourvus, il y a des établissements qui n’ont pas encore tous leurs enseignants, donc la promesse
Education : G. ATTAL sera-t-il à la hauteur ? – « Ce n’est pas la personne de G. Attal qui est en cause, c’est la politique qui