Depuis plusieurs années, le SNALC demandait au ministère de reclasser les maîtres auxiliaires dans la grille des contractuels enseignants, CPE et Psy-EN et de faire en sorte que ce reclassement soit avantageux. En effet, il ne reste plus que quelques centaines de ces collègues en activité et la plupart sont arrivés au plus haut de leur grille qui est très basse en termes de rémunération.
Enfin, le 4 avril 2024, lors d’un groupe de travail, le ministère annonçait que la consigne d’un reclassement des maîtres auxiliaires serait adressée aux académies.
Le SNALC sut apprécier l’annonce, malgré une certaine déception face à l’absence d’une consigne claire quant à un reclassement avantageux, avec reprise de leur ancienneté totale.
Certaines académies se sont – comme l’on dit – emparées de la mesure (Grenoble, Rennes, Aix-Marseille…) assez rapidement avec plus ou moins de bienveillance. Mais d’autres traînaient clairement les pieds ou faisaient la sourde oreille.
C’est pourquoi le SNALC a saisi l’occasion d’une réunion regroupant les différents pôles du ministère (cabinet, DGESCO et DGRH) pour signaler que nous attendions toujours que toutes les académies obtempèrent. Le Directeur général des ressources humaines a semblé surpris et s’est engagé à faire repasser la consigne.
Aujourd’hui, le problème n’est toujours pas réglé, mais le SNALC ne désarme pas. Dans les instances académiques où nous siégeons, nous n’hésitons pas à remettre le sujet sur la table, comme c’est notamment le cas au CSA de Besançon où ce problème fait l’objet d’une question diverse.
Un adage veut que l’Etat français est un piètre employeur. Le SNALC entend tout faire pour que cela change.