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Secteur privé : « Hommage à ceux qui osent parler »

Quel courage a eu cette professeur de mathématiques de Betharram de parler et de protéger ses élèves il y a trente ans ! Elle a subi les foudres de notre ministère si injuste et de l’enseignement privé pour son action vertueuse quand les coupables et leurs complices, silencieux, ont été couverts.

 

L’affaire Betharram et son lot d’horreurs, viols et violences sur les élèves, n’en finit pas de salir l’enseignement privé et ceux qui y travaillent. Sous prétexte de discipline et d’exigence, sous couvert d’une foi largement pervertie, des établissements scolarisant l’élite pratiquent et laissent pratiquer des comportements odieux. Le SNALC s’indigne et condamne avec force ces agissements et demande que la loi soit respectée dans tous les établissements de France, même s’ils scolarisent les enfants des élites. Les différentes formes de bizutage ou de harcèlement, pour faire institution anglaise, doivent être interdites et leurs auteurs poursuivis. Il ne doit exister aucune protection en haut lieu pour des crimes commis et tout « protecteur » devrait, comme la loi le stipule, être puni.

Mme Borne a beau jeu d’exiger, dans l’enseignement privé, la remontée des « faits établissement », obligatoire dans le public. Mais pourquoi n’y existe-t-elle toujours pas ? Rappelons qu’il a fallu le mouvement #pasdevague en 2018 pour que ces remontées soient enfin faites dans le public. Et encore, cela reste au bon vouloir de chefs d’établissement qui rechignent à faire remonter des faits qui pourraient nuire à leur carrière et à la réputation de leur établissement. Ces remontées rencontreront le même problème dans l’enseignement privé. Il faudrait donc y adjoindre des mesures contraignantes. Sinon, le trop courant « on règle ça en interne, entre nous » cette logique d’omerta, mafieuse, continuera d’avoir cours, comme l’impunité.

C’est bien à un problème de valeurs auquel nous faisons face quand on couvre des viols ou des violences d’adultes à élèves ou entre élèves ou quand des groupes de professeurs mettent des lettres anonymes au contenu nauséabond dans le casier d’un professeur homosexuel qui lui n’a jamais commis de violences sur des élèves. Chez certains, on peut persécuter des personnes pour leurs différences tout en fermant les yeux quand la loi est transgressée et que des enfants sont les victimes. Nous mettons au défi qui que ce soit de nous citer un passage des Évangiles qui cautionnent ces crimes et délits.

Le SNALC est là, toujours vigilant, pour dénoncer ces agissements, qu’ils touchent des élèves ou des salariés. L’exigence n’a aucun rapport avec la violence et toute discrimination est illégale. En France il n’y a qu’une loi, c’est celle de la République.

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