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Sud Radio – Minute de silence pour Gaza : une professeure suspendue

«Organiser une minute de silence, c’est sortir du cadre.»
Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC
 
La suspension d’une enseignante après une minute de silence en hommage aux victimes de Gaza relance le débat sur la neutralité politique dans les établissements scolaires.
 

Maxime Reppert, vice-président national du SNALC et président pour l’académie de Dijon, est l’invité de Sud Radio le 22 mai 2025

 

Journaliste – Sud Radio

À Sens, dans l’Yonne, une professeure de lycée est suspendue après avoir organisé une minute de silence en classe, en hommage aux victimes de Gaza. Cette professeure de physique-chimie est suspendue depuis le 31 mars, à titre conservatoire, pour manquement à l’obligation de respect de la neutralité, selon l’Éducation nationale.
Pour Maxime Reppert, vice-président national et président pour l’académie de Dijon du syndicat enseignant SNALC, ces minutes de silence ne devraient pas avoir lieu, quel que soit le sujet, au nom du principe de laïcité.

SNALC – Maxime Reppert

Il faut savoir que le principe de laïcité ne recouvre pas uniquement une dimension religieuse, mais également une dimension politique. Organiser une minute de silence, que ce soit pendant un cours ou en dehors, dans l’enceinte d’un établissement scolaire, c’est sortir du cadre. On quitte la neutralité que nous devons maintenir vis-à-vis de nos élèves.
Il faut distinguer deux choses : faire une minute de silence et parler des événements.

Journaliste – Sud Radio

Les éventuelles sanctions à l’encontre de la professeure ne sont pas encore connues. Le dossier est entre les mains du rectorat de Dijon.

 
«Le principe de laïcité recouvre aussi une dimension politique.»
Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC

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