
Licence professorat des écoles (LPPE) : compte rendu du 4 juin 2024
Il faut arrêter cette machine infernale tant qu’il est encore temps. Les ministères ne sont clairement pas au point, et n’ont pas réfléchi aux conséquences de leurs propositions.

Il faut arrêter cette machine infernale tant qu’il est encore temps. Les ministères ne sont clairement pas au point, et n’ont pas réfléchi aux conséquences de leurs propositions.

Bilan sur l’école pour tous.
Cette deuxième réunion fait suite à la réunion du lundi 13 mai et a permis d’aborder deux points :
Les ULIS
Les PIAL

En cette fin d’année scolaire, l’abandon du regroupement des fonctions des AESH et des AED pour créer un métier d’accompagnant à la réussite éducative (ARE) et le retour d’un financement par l’Education nationale de l’accompagnement sur le temps méridien des élèves en situation de handicap (ESH) constituent deux bonnes décisions pour les AESH. Toutefois, il ne faudrait pas que ces deux mesures masquent ou fassent oublier les dispositifs qui sont progressivement en train de se mettre en place

Au sein des hautes sphères du gouvernement, les termes « historique » et « réforme » semblent avoir trouvé une résidence permanente, surtout lorsqu’il s’agit de peindre avec les couleurs de la grandeur les récentes politiques d’éducation visant à « l’attractivité » du métier. Pourtant, le SNALC, avec un oeil critique et les pieds bien ancrés dans la réalité des salles de classe, rappelle qu’il y a loin de la coupe aux lèvres.

– Affectation des contractuels
– RIS spéciale contractuels le 11 Juin
– Mouvement intra
– Adhésion zéro euro

Les enseignants de terrain avaient prédit les impasses du BUT notamment avec plusieurs tribunes publiées dans la presse mais ils n’ont guère été écoutés par une technocratie autoritaire.

Le SNALC a insisté sur la fascinante propension du Ministère à partir de constats globalement partagés pour créer des monstres (entités de conformation anormale).
En effet, le texte présenté déroge à ceux de la fonction publique. Le SNALC demande que l’on s’y conforme et que l’obtention du concours signifie que l’on entre dans la carrière et dans la grille.

Le système de subrogation, qui permet d’éviter des difficultés dans le versement des indemnités journalières en cas de congé maladie, devrait prochainement s’appliquer à tous les AESH, qu’ils soient en CDD ou en CDI. Le SNALC fait le point sur ce dispositif qui peut paraître complexe.

Les directrices et directeurs veillent au bon fonctionnement des écoles tout en assumant, pour une grande majorité d’entre eux, la fonction d’enseignant. Quelle que soit leur quotité de décharge de classe, la sécurité des personnes et des biens demeure leur priorité quotidienne absolue.

Le SNALC s’inquiète de la politique ministérielle visant à développer l’usage des logiciels éducatifs dans toutes les classes. Outre le sujet des moyens hallucinants alloués pour concrétiser ce dessein, le SNALC s’interroge sur le devenir de notre statut de professeur à moyen terme.

Les lettres de l’alphabet, les professeurs des écoles les connaissent, dans l’ordre et dans le désordre. Mais derrière elles se cachent des sigles souvent mal connus, comme le révèle l’enquête accablante du SNALC : RSST, DUERP, RDGI, faits établissement… Les résultats laissent pantois.

Notre marge de manœuvre au sein des établissements a été progressivement réduite. Notre liberté pédagogique a été amoindrie par la multiplication d’instances concoctées par des personnes qui n’ont jamais enseigné ou qui n’enseignent plus depuis longtemps.

– Affectation des contractuels
– RIS spéciale contractuels le 11 Juin
– Mouvement intra
– Adhésion zéro euro

Le SNALC a insisté sur la nécessité de produire un cadre de gestion nettement plus explicite, complet et ferme que le précédent afin d’améliorer les pratiques locales en termes de gestion administrative et financière des AESH dans l’objectif de mettre fin aux interprétations défavorables, voire fantaisistes, de certains employeurs.

Un accord concernant spécifiquement le MENJ, le MESR et le MSJOP a été signé le 8 avril 2024 par les organisations syndicales représentatives (dont le SNALC), sauf FO. Il est destiné à couvrir les frais de santé, en complément et en supplément des remboursements effectués par les régimes obligatoires de sécurité sociale, ainsi qu’à offrir la possibilité d’un renfort des garanties statutaires en prévoyance (incapacité, invalidité, décès).

Depuis la parution officielle dans le Bulletin officiel le 22 février, nous aurions pu espérer des compléments d’information. Pourtant, rien n’est annoncé.

Nous sommes nombreux à ressentir le peu de prestige associé à notre métier. Longtemps considéré comme ayant une forte valeur sociale et intellectuelle, il est aujourd’hui discrédité par la société et méprisé par l’institution.

29,5 % des collègues interrogés dénombrent une entrée non autorisée et mal intentionnée dans leur école et 9,4 % en dénombrent plusieurs.

Pour le SNALC, le respect de l’autorité à l’École est fondamental pour garantir aussi bien des conditions d’apprentissage favorables aux élèves que des conditions de travail correctes aux professeurs et aux équipes éducatives. Cependant le calendrier de cette concertation, extrêmement resserré -pour ne pas dire complètement ubuesque, nous laisse malheureusement une impression de vouloir aller trop vite, de ne pas être à la hauteur des enjeux.

– choc des savoirs
– Réunion d’information syndicale en visio (contractuels)
– adhésion zéro euro
– mouvement intra 2024

Les données statistiques scrupuleusement sélectionnées ont permis au ministère de nous vanter – une fois de plus – la politique d’inclusion scolaire mise en œuvre depuis l’élection d’Emmanuel MACRON, dont les mesures de revalorisation des AESH…
Pour le SNALC, ce bilan ministériel ne traduit absolument pas les conditions d’exercice de plus en plus insoutenables des personnels en charge de l’inclusion scolaire (enseignants, AESH, infirmières…).

Le SNALC a pris connaissance du vademecum Mettre en place les groupes de besoins[1], publié par le Ministère.
Pour rester euphémique, le SNALC se contentera de dire que rien ne va.
Les propositions d’organisations, les exemples d’emplois du temps et les pratiques pédagogiques imposées à mots à peine couverts montrent que les professeurs vont être mis en souffrance et vont voir leur liberté pédagogique grandement attaquée

L’enquête conduite par le SNALC révèle l’ampleur du sentiment d’insécurité ressenti par une grande partie des professeurs dans le premier degré. Près de 50 % d’entre eux ne se sentent pas en sécurité au sein même de leur école.

Alors qu’il n’a généralement que les mots « gouvernance » et « pilotage » à la bouche, le ministère est dans un état de désordre rarement atteint. Et la politique menée s’en ressent.
Côté syndical, ce sont les réunions planifiées, reportées, annulées qui s’accumulent. Ce sont les ordres et les contre-ordres, comme dernièrement sur les heures supplémentaires. Ce sont les dossiers laissés en jachère, et soudain rouverts avec un calendrier intenable.

Alors qu’il n’a généralement que les mots « gouvernance » et « pilotage » à la bouche, le ministère est dans un état de désordre rarement atteint. Et la politique menée s’en ressent.
Côté syndical, ce sont les réunions planifiées, reportées, annulées qui s’accumulent. Ce sont les ordres et les contre-ordres, comme dernièrement sur les heures supplémentaires. Ce sont les dossiers laissés en jachère, et soudain rouverts avec un calendrier intenable.

L’histoire de notre salaire est celle d’une dévalorisation sans fin. Année après année, nous avons de force été paupérisés.

Certes, il y a eu un aménagement des décharges, quelques euros supplémentaires et une bonification d’échelon non négligeable. Mais cela ne règle absolument pas le surmenage occasionné par l’accumulation des missions, des nouvelles tâches et des nouvelles responsabilités qui incombent aux directeurs et aux directrices chaque année. Comme le SNALC l’avait annoncé, la loi Rilhac n’a permis aucune simplification, ni amélioration.

Ce lundi 6 mai, le SNALC et les autres organisations représentatives étaient reçues, en présence de la ministre, pour enfin échanger la réforme de la formation initiale des professeurs. Cette réunion, qui s’est tenue sans document, ouvre une phase de concertation qui se conclura le 21 mai (!) par un CSA ministériel pour un début de mise en œuvre à la rentrée prochaine. Bref, encore une parodie de dialogue social

Le SNALC s’oppose à la modification du statut des agrégés présentée au comité ministériel du 7 mai.
Pour le SNALC, il n’y aucune urgence ni aucun besoin de déconcentrer la carrière des professeurs agrégés. La gestion nationale a, au contraire, de nombreuses vertus, notamment dans l’équilibre entre les disciplines.
Le SNALC votera contre le texte du ministère, qui constitue un énième affaiblissement d’un concours qu’il conviendrait plutôt de valoriser.

Sauf avis contraire de l’IA-DASEN, le grade de la hors-classe est accessible à tous les professeurs des écoles avec au moins 2 ans d’ancienneté dans l’échelon 9 au 31 août de l’année d’établissement du tableau d’avancement ou étant au 10e ou au 11e échelon de la classe normale au 31 août de l’année d’établissement du tableau d’avancement.

Depuis plusieurs années des mesures substantielles ont été prises par l’institution visant à flexibiliser notre statut, c’est-à-dire nous obliger à changer notre façon de travailler. Le but est de faire des économies afin de pallier la pénurie de professeurs.
Le ministère s’est tout d’abord attaqué à nos obligations liées au temps de travail. Elles ont peu à peu été modifiées pour nous amener à travailler plus sans aucun rattrapage salarial.

Les congrès et RIS à venir
L’adhésion à « zéro euro »
Le mouvement intra second degré

Réunion d’information syndicale
Spéciale Contractuels enseignants, CPE et Psy-EN
En visioconférence
Mardi 11 juin 2024 de 8h45 à 12h
VOS DROITS, VOS OBLIGATIONS, VOTRE AVENIR

Le SNALC défend un cadre de gestion national pour chaque catégorie de contractuels, assorti d’un alignement sur le mieux-disant social

Au sein des hautes sphères du gouvernement, les termes « historique » et « réforme » semblent avoir trouvé une résidence permanente, surtout lorsqu’il s’agit de peindre les récentes politiques d’éducation avec les couleurs de la grandeur. Pourtant, le SNALC, avec un œil critique et les pieds bien ancrés dans la réalité des salles de classe, rappelle qu’il y a loin de la coupe aux lèvres.

La GIPA est une indemnité qui vous est due si l’évolution de votre traitement brut indiciaire est inférieure sur 4 ans à celle de l’indice des prix à la consommation, et ce dans l’objectif de compenser une perte de pouvoir d’achat.

il faut bien utiliser les bons termes. Ils ne seront pas scolarisés de 8h à 18h, ils seront accueillis de 8h à 18h. Un élève de collège a entre 25 et 26 heures de cours par semaine, là, on parle finalement d’une plage horaire avec le mercredi matin en plus, qui est quasiment de 40 heures hors les pauses déjeuners. Donc, la question, c’est qu’il reste un tiers du temps, finalement, où ils ne sont pas en cours. Du coup, ils sont où ? Et ils sont avec qui ? Qui les encadre ?

Depuis la loi Dussopt, les motivations pour adhérer à un syndicat ont évolué. Auparavant, une majorité des professeurs des écoles attendaient de leurs représentants qu’ils s’assurent du traitement équitable de leur dossier en CAPD qu’il s’agisse de mutation ou de promotion. Désormais, les collègues adhèrent à un syndicat pour se tenir informé, pour ne pas tomber dans les nombreux pièges de l’administration et pour pouvoir être accompagné et défendu le moment venu.
Les professeurs des écoles rejoignent aussi de plus en plus le SNALC pour prévenir les situations problématiques qu’ils voient se multiplier autour d’eux. Peu d’écoles échappent en effet aux injustices administratives, aux relations tendues avec des parents ou aux tensions avec l’IEN.

L’actualité se charge de le rappeler à tout le monde : l’École n’est pas un sanctuaire, et les querelles des hommes y entrent. Elles y entrent d’autant plus facilement qu’élèves et parents pratiquent les réseaux sociaux avec assiduité. Le résultat, objectivé par le ministère lui-même, est sans appel. Les « incidents » sont en hausse, et les personnels sont régulièrement des cibles.
Cela n’empêche pas les mêmes personnels d’être montrés du doigt dès qu’un cas de harcèlement ou une agression d’élève fait la une.

L’actualité se charge de le rappeler à tout le monde : l’École n’est pas un sanctuaire, et les querelles des hommes y entrent. Elles y entrent d’autant plus facilement qu’élèves et parents pratiquent les réseaux sociaux avec assiduité. Le résultat, objectivé par le ministère lui-même, est sans appel. Les « incidents » sont en hausse, et les personnels sont régulièrement des cibles. Spécificité du primaire : les collègues sont presque autant agressés désormais par l’entourage de l’élève que par l’élève lui-même.

L’actualité se charge de le rappeler à tout le monde : l’École n’est pas un sanctuaire, et les querelles des hommes y entrent. Elles y entrent d’autant plus facilement qu’élèves et parents pratiquent les réseaux sociaux avec assiduité. Le résultat, objectivé par le ministère lui-même, est sans appel. Les « incidents » sont en hausse, et les personnels sont régulièrement des cibles.

En préambule, le SNALC a rappelé qu’il aurait pu accepter une labellisation ne se fondant que sur un seul critère : le respect des programmes.
Les autres critères n’ont pas lieu d’être. Certains sont inutiles, d’autres sont dangereux.

La rumeur bruissait sur les réseaux sociaux depuis la semaine du 12 février : la parution du nouveau programme limitatif était imminente.

Le SNALC est de plus en plus souvent alerté par des AESH démunis face à la violence à laquelle ils sont parfois exposés dans le cadre de leurs missions. Heureusement, ce n’est pas le lot de tous, mais il s’agit d’un phénomène suffisamment significatif pour que le SNALC propose des solutions

La période est propice aux attaques, plus ou moins insidieuses, portées au temps de travail des PE. Ces derniers doivent rester vigilants afin d’éviter l’aggravation des conditions de travail. C’est le cas pour l’organisation de la semaine d’enseignement.

Contre le « choc des savoirs », les collègues de l’académie se mobilisent. Le SNALC quant à lui propose ses solutions afin d’éviter la dégradation des conditions de travail de tous les collèges.

Comment empêcher que cette réforme mal pensée détériore encore les conditions de travail des collègues de collège.
(…) nous vous proposons un vademecum non institutionnel pour contourner au mieux les effets pervers prévisibles de la réforme de 2024.

Le président Macron a annoncé ce vendredi 5 avril la création d’une licence préparant à l’enseignement dans le premier degré, le passage des concours de recrutement des professeurs et assimilés à la fin de la licence, et la création d’un Master d’enseignement … [mais] ne dit rien des détails où le diable se cache si souvent.

Journée de solidarité : évaluation d’école, école ouverte, stage de réussite, kermesse… quels sont vos devoirs ?
Le lundi de Pentecôte est un jour sans école dit « de solidarité ». Cette journée est rattrapée par les enseignants sur un ou plusieurs mercredis, samedis ou soirées. Le samedi, il s’agit souvent d’opérations portes ouvertes dans le secondaire.
Or, les AESH ne doivent pas rattraper ces heures.

La lettre hebdomadaire de cette dernière semaine avant les congés !
– Adhésion préférentielle par prélèvements
– Le congrès laïcité du 16 Mai 2024
– Les informations sur le mouvement