PAS : où en est-on à la rentrée 2025 pour les AED et AESH ?

Les PAS n’ont toujours pas d’existence légale, mais une circulaire intitulée « Déploiement des pôles d’appui à la scolarité » a été publiée tout début septembre par le ministère de l’Education nationale, intégrant un lien vers un cahier des charges en annexe. Que peut-on en retenir ?
Délits de fuite institutionnelle

Lors de la table ronde de rentrée à l’Assemblée nationale, au cours de laquelle les organisations syndicales abordent l’actualité et les problématiques de l’école, le SNALC a une nouvelle fois dénoncé les nombreux dysfonctionnements de notre institution.
Cette réunion s’est tenue quelques jours après le suicide de notre collègue Caroline Grandjean-Paccoud. Le SNALC n’a pas manqué de remettre sévèrement en cause la gestion par l’institution des situations de détresse, de souffrance et de risque auxquelles les enseignants sont de plus en plus exposés.
Xavier Perinet-Marquet, le représentant du SNALC pour le premier degré, a dénoncé des manquements récurrents et graves à tous les niveaux de la hiérarchie.
Accompagnement sur le temps méridien : sa mise en œuvre pédale dans la semoule !

La loi 2024-475 du 27 mai 2024 acte la rémunération des AESH par l’État sur le temps de la pause méridienne. Or, suite au décret 2025-137 du 14 février 2025, la note de service ministérielle du 24 juillet 2024 qui précisait les modalités opérationnelles de la mise en œuvre de cette décision a été abrogée par une nouvelle note de service du 4 juin 2025. Cette abrogation n’est pas sans poser problème…
Le conseil constitutionnel élargit l’accès au CDIÂ

Depuis une décision du Conseil constitutionnel du 30 juillet 2025, les CDD conclus « pour faire face à une vacance temporaire d’emploi dans l’attente du recrutement d’un fonctionnaire » (article L.332-7 du code général de la fonction publique) ne doivent plus être exclus des contrats pris en compte dans le calcul de l’ancienneté des six années nécessaires pour accéder à un CDI. C’est une avancée significative pour les contractuels de l’Éducation nationale.
Prime de précarité : une lecture abusive ?

Qui dit lecture abusive, dit lecture en défaveur des contractuels. Nous ne sommes plus étonnés, hélas, de certaines réponses nébuleuses de la part de l’administration. La dernière en date concerne une justification plus que douteuse pour ne pas verser l’intégralité de la prime de précarité aux agents contractuels. Mais le SNALC en revient toujours aux textes qui s’appliquent et parvient ainsi à faire valoir vos droits !