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Baccalauréat : l’ajout de patches ne résout rien

Dès sa conception, le nouveau baccalauréat ne tenait pas la route. Le SNALC n’a cessé de le répéter et de demander au Ministère d’être raisonnable en revenant sur sa réforme. Sans succès malheureusement.

Depuis, les différents ministres qui se sont succédé ont tous modifié le code source du baccalauréat ou ajouté des modifications qui n’ont, souvent, fait qu’empirer les choses.

Certes, le retrait des E3C a été une avancée, mais ensuite, les patchs ont tous fait pschitt.

Le tout premier ajout, suggéré par un syndicat bien mal inspiré, avait pour objectif de réguler le contrôle continu par l’introduction d’un projet d’évaluation. En guise de régulation, le SNALC a surtout constaté une tentative de mainmise sur l’évaluation des professeurs par l’inspection générale. Les contraintes qui se sont multipliées sont désormais matérialisées par la note de service du 25 août 2025. Le SNALC a demandé l’abrogation de cette note de service ; elle contrevient en effet à l’arrêté dont elle découle en intégrant dans le dispositif, Parcoursup oblige, les spécialités qui ne relèvent pourtant pas du contrôle continu pour le baccalauréat.

Autre patch : l’ajout de l’épreuve anticipée de culture mathématique. Pour répondre à une commande du supérieur –Sciences Po notamment–, cette discipline a été sortie du droit commun avec des inconvénients à prévoir sur l’organisation du baccalauréat. Les dysfonctionnements sont déjà nombreux : entre les épreuves anticipées, les spécialités et le Grand oral, les professeurs subissent déjà des convocations multiples. Chaque année, le SNALC tente de réduire leurs effets sur les conditions de travail des collègues en jouant sur le calendrier des épreuves, mais la marge de manœuvre est extrêmement réduite.

Le SNALC demande le retour à des épreuves nationales, terminales et anonymes, la révision totale des épreuves anticipées de français et une réflexion approfondie sur la place des mathématiques et sur le Grand oral.

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