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Aurait-on oublié les CAP ?

La voie professionnelle subit depuis une quinzaine d’année une réformite aiguë et celle-ci a pris depuis 2017 une dimension épuratrice assez cataclysmique. Depuis la dernière réforme visant à bouleverser l’année de terminale Bac professionnel à partir de la rentrée 2024, le lecteur pourrait estimer qu’il est heureux que les CAP échappent cette fois-ci à cette énième purge. 

En effet, dès 2019 la transformation de la voie professionnelle avait déjà fait basculer l’intégralité des épreuves de CAP dans le domaine du CCF (Contrôle en Cours de formation) et avait diminué drastiquement les horaires d’enseignement général et professionnel théorique en leur substituant des heures de co-intervention ou de chef d’œuvre. 

S’il est regrettable que l’année de terminale Bac pro devienne une année croupion dès 2024 avec une perte de 4 semaines d’enseignement et une fin de cours de fait à la fin mars, la quasi disparition de la co-intervention et la transformation du chef d’œuvre en projet, sans caractère pluridisciplinaire obligatoire, au profit d’heures disciplinaires en français et en mathématiques en 2de et 1ère pro sont à saluer. 

Alors pourquoi ne rien changer pour les CAP ? Les difficultés d’apprentissage de ces élèves mériteraient largement que l’on réaffecte des heures disciplinaires avec des professeurs compétents afin de tâcher de résoudre au moins en partie ces difficultés. 

Le Ministère avait promis un « choc des savoirs » : les élèves préparant le CAP n’en seraient-ils pas dignes ? Ou alors nos autorités sont-elles en train d’enterrer en douce cet examen créé en 1919, comme elles avaient dès 2009 démonétisé le BEP pour le faire disparaitre en 10 ans ? 

Évidemment, le SNALC plaidant pour des diplômes réellement diplômants indissociables du retour massif d’épreuves ponctuelles, s’est opposé dès le début à la diminution drastique des heures d’enseignement. De même il plaide pour une totale liberté pédagogique particulièrement mise à mal dans la voie professionnelle. 

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