COMMISSION DES AFFAIRES CULTURELLES
TABLE RONDE SUR LA RENTRÉE SCOLAIRE RÉUNISSANT DES REPRÉSENTANTS DES SYNDICATS REPRÉSENTATIFS D’ENSEIGNANTS
Mercredi 20 septembre 2023
Au vu du ton et des propos insultants tenus par plusieurs députés envers l’ensemble des organisations syndicales représentatives, dont le SNALC, nous avons quitté la séance.
Notre École vit une crise grave : reconnaissons-le au lieu de vomir sur ceux qui font qu’elle tient encore debout.
EXTRAITS
Mme Véronique Riotton
(Renaissance)
“Le ton caricatural que vous utilisez n’honore pas le corps professoral que vous êtes censés représenter.”
“Vous êtes des organisations représentatives des enseignants : certains vont jusqu’à refuser de dire qu’ils signent le pacte à cause des pressions que vous faites . C’est inacceptable sur la façon dont vous fonctionnez.”
“Sur le Pacte, j’ai un papa qui est psychologue scolaire et qui aurait aimé en son temps signer pour pouvoir travailler plus et gagner plus pour améliorer le pouvoir d’achat. En tout cas, ce pacte apporte évidemment une vraie amélioration et répond aux besoins.”
M. Julien Odoul
(Rassemblement national)
“Mesdames et Messieurs les représentants des syndicats d’enseignants, nous vous avons écoutés religieusement, alors même que certains de vos propos étaient choquants et que d’autres propos pouvaient s’apparenter aux sketchs des inconnus sur la grève du lycée.”
M. Roger Chudeau
(Rassemblement national)
“Je pense que cette table ronde est un échec. Je pense que l’aigreur des propos tenus rend inopérante ce type de réunion, et je pense, Madame la Présidente, que nos hôtes n’ont pas compris où ils sont ni à qui ils s’adressent.
Que Mme de la FSU vous vous permettiez de nous faire une leçon de respect de démocratie est à la fois ridicule et totalement déplacé.
Que Monsieur du SNALC ironise sur l’absentéisme des députés est ridicule et totalement déplacé.
Donc, si vous voulez que l’année prochaine on se retrouve, ce qui n’est pas forcément certain, je voudrais que vous mettiez au niveau, au niveau, et que vous baissiez un ton.”