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La parole est à vous : en surchauffe !

Deux enseignants partagent ici leur perception de l’année scolaire écoulée.

Agnès
L’année 2024/25 se termine et cette fin d’année m’a paru interminable : conseils de classes qui s’éternisent, réunions diverses et variées …. Le 4 juillet est une vraie libération !

Libération aussi par rapport à un collège en surchauffe ! Des classes dans lesquelles on ne peut plus faire cours (plus de 30 degrés à l’intérieur !), un épuisement du corps qui reste des heures durant dans une atmosphère de canicule. Ajoutons également que des fenêtres ne s’ouvrent pas (le Conseil Départemental doit effectuer des travaux sur les huisseries… que l’on attend depuis cinq ans !). Certaines fenêtres ferment avec des manches à balai mais le Conseil départemental préfère embaucher un « responsable » en communication ! La solution de « faire cours dehors », pratiquée par certains collègues qui n’en peuvent plus, n’est pas la panacée : quid du matériel ? Quid des tables pour écrire ? Quid des tableaux ? Soyons sérieux : cette « solution » ne peut se substituer à des travaux d’envergure pour isoler les bâtiments. Quand on pense que le président de la République souhaite que les élèves de France puissent avoir cours en juillet et août alors qu’on ne peut même pas leur assurer des conditions de travail convenables avec une température acceptable en juin… On marche sur la tête ! […]

Guillaume
L’année scolaire qui s’achève a été pour moi la plus difficile de toute ma carrière. J’ai dû enseigner ma matière dans des conditions très dégradées (horaires amputés, cours systématiquement placés le soir, regroupement de niveaux, 13h de trous dans le service, effectifs en berne, désintérêt de la part de la hiérarchie, aucune perspective d’évolution) qui m’ont conduit à un burn-out et un épisode dépressif sévère.
Heureusement, j’ai été soutenu et accompagné par les collègues de mobi-SNALC dans les démarches d’octroi d’un congé long. Aujourd’hui, j’ai eu la chance d’être recruté sur un poste dans l’ingénierie de formation et, pour la première fois depuis de longues années, j’aborde la prochaine rentrée avec l’enthousiasme de la découverte de mes nouvelles fonctions.

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