Cette année encore, les concours de l’éducation Nationale ne font pas recette et
n’attirent plus vraiment. Cette situation devrait alors pousser le ministère à améliorer les
conditions d’accès au métier des jeunes promus ainsi que les conditions de travail des
enseignants en général.
Malheureusement, force est de constater que la mise à l’écart des organisations
syndicales des procédures d’affectation continue à produire ses effets délétères. Ainsi,
même si nos concours ont une portée nationale, de nombreux jeunes lauréats nous font part
de leur désarroi au moment de leur affection : Nomination incompréhensible dans une
académie très éloignée ou non réponse au courriel lors d’une réclamation pourtant
légitime…
Le choc d’attractivité tant vanté dans les médias semble plutôt passer par une case
« mutation à l’aveuglette » qui apparaît comme particulièrement injuste au moment même
de l’entrée dans le métier…
Au final, le Snalc réclame une plus grande transparence dans les modalités d’affectation des stagiaires, seul garant d’une entrée équitable dans la carrière et demande que les postes réservés pour les stagiaires soient à nouveau communiqués lors d’un groupe de travail.
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Le SNALC est le syndicat représentatif le moins cher de l’Éducation nationale