Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur

Search
Filtres génériques
Correspondance exacte uniquement
Rechercher dans le titre
Rechercher dans le contenu
Filtrer par Catégories
Sélectionner tout
AESH
Collège
Contractuels enseignants, CPE, Psy-EN
Dossiers
Rémunérations
Retraite
Le SNALC
Avantages SNALC
Le SNALC dans les médias
Mobi SNALC
Les Actualités
Les Parcours - La Carrière
Echelons, corps, grades
Formation, concours, stagiaires
Mutations, détachements
Retraite
Les publications
Fiches Infos
Guides
La revue Quinzaine Universitaire
Le bulletin trimestriel
Lettres électroniques
Lettre hebdomadaire
Lycée
Lycée professionnel
Premier Degré
Second Degré

Technologie en collège : le SNALC Lyon reçu en audience

Reçu en audience par le Recteur de l’académie de Lyon  le jeudi 16 mars,  le SNALC a rappelé son attachement à la nature fondamentalement disciplinaire de l’enseignement, et a demandé le rétablissement des horaires de technologie en collège.
Pour le SNALC, les heures d’aide en français et en mathématiques en sixième ne peuvent pas être financées sur le dos de la technologie, discipline à part entière qui n’est en aucun cas une variable d’ajustement !

La technologie est une discipline porteuse pour l’avenir de nos collégiens. En 6ème, les élèves décortiquent les objets techniques de leur quotidien, les matériaux utilisés, les énergies mises en oeuvre, la communication et la gestion de l’information. Les élèves sont donc confrontés à la démarche expérimentale, comme à toutes les problématiques du développement durable.

Priver des élèves d’heures de technologie, c’est donc contribuer à hypothéquer un peu plus leur réussite et  l’avenir. Priver des élèves d’heures de technologie, c’est fragiliser l’égalité des chances. En effet, c’est souvent par la technologie que les enfants des familles les plus modestes ont accès à l’outil informatique et sont initiés à son fonctionnement. Ce choix nous semble d’autant plus paradoxal qu’au lycée les élèves doivent valider PIX !

Les professeurs de technologie étant difficiles à recruter, on  sait très bien que c’est, comme d’ordinaire,  une logique comptable qui a guidé notre ministère et non une réflexion pédagogique.

Pour terminer, nous avons exprimé l’inquiétude des collègues contractuels. Pour eux une rupture de contrat signifie une cédéisation compromise.

Le recteur nous a répondu en 4 points :

– Le renforcement en  mathématiques et français en 6ème correspond à un constat de baisse du niveau. Ce ne serait pas un choix financier ! Ni un moyen de régler les problèmes de recrutement des enseignants de technologie.

– Donc le décalage de la techno en 5ème permettra d’acquérir les bases nécessaires à tous les élèves !!

– Volonté de ne pas alourdir les EDT des élèves : donc suppression de l’heure de technologie.

– Le rectorat promet un bilan complet DRH sur l’impact sur les enseignants. Il annonce « sauver » les postes de techno pour lesquels les profs ne seraient pas à 18 heures, en les payant à 100%.  Les enseignants de technologie en sous-service seront mobilisés pour se former au nouveau programme du cycle 4 de technologie qui arrive !

Notre conclusion: Au nom d’un constat malheureusement  véridique, celui d’une baisse de niveau dans des disciplines de base, on transvase un peu de moyens tout en dégradant la cohérence de la formation. Rien de nouveau sous le soleil ( bien voilé) du ministère.

Lire aussi