Editorial p.1
Rythmes scolaires p.2
Réforme terminale pro p.3
Prof de Lettres p.4
Le SNALC, comme tant d’autres, se doit d’exprimer aux proches de la victime, se pose véritablement la question de savoir si notre métier, si les métiers de l’enseignement sont devenus des professions à risque. (…) La banalisation de cette violence montre, chaque jour un peu plus, que les notions de bien et de mal, que le prix de la vie humaine sont non seulement ignorés mais bafoués. (…) Tout ce qui était traditionnel a été combattu au nom de la déconstruction. De tout cela a surgi une société sans repères, sans médiations et sans limites où chacun se retrouve à risquer sa vie parce qu’il est là et qu’il fait son travail ! La mort faisait traditionnellement partie de l’éventail des possibles chez les militaires, les policiers et les pompiers. Pas chez les professeurs ni chez les personnels de l’Education Nationale. (…) Au SNALC nous n’avons, pas plus que d’autres, de véritables solutions pour endiguer le phénomène ou l’empêcher. Mais nous sommes prêts à réfléchir, à proposer comme à soutenir toute proposition qui tentera de le faire. Nous avons toutefois un peu d’avance sur d’autres dans ce domaine. Nous avons toujours refusé la démagogie et toujours considéré qu’il fallait rétablir le maximum d’autorité dans les établissements, pour protéger autant que faire se peut sinon la vie, du moins l’exercice serein de leur métier par les professeurs et tous les personnels. (…) Nous ne ressusciterons sans doute pas les « hussards noirs » de la République, mais nous pouvons au moins être des Cadres pour donner des repères et un sens à une société qui n’en a plus vraiment.
Didier GALLANT – Vice président du SNALC LYON

