
CNEWS – Insécurité scolaire : « L’école n’est plus un lieu sanctuarisé »
« Ce ne sont pas les dealers que l’on inquiétait, mais plutôt les élèves que l’on déplaçait. »

« Ce ne sont pas les dealers que l’on inquiétait, mais plutôt les élèves que l’on déplaçait. »

Mobi-SNALC est un dispositif destiné aux adhérents du SNALC souhaitant évoluer professionnellement au sein ou à l’extérieur de la fonction publique. Là où l’Éducation nationale ne propose rien aux personnels en souffrance, le SNALC, lui, agit.

Le SNALC n’est pas né de la dernière pluie. Il vit le jour en 1905. Doyen des syndicats, il a, à plusieurs reprises, rejeté des fusions avec d’autres syndicats politisés. Ce qui a entraîné des scissions ayant elles-mêmes donné naissance à d’autres syndicats.

«L’école a été atteinte au cœur avec l’assassinat de Samuel Paty. Rappelons que Samuel Paty faisait un cours sur la liberté d’expression. Et cette liberté d’expression, elle fait partie des droits imprescriptibles.»

Le SNALC a pris connaissance de la publication par Édouard Geffray des mesures concernant les jurys du baccalauréat, mesures en réalité décidées par Élisabeth Borne lors de son (trop long) passage au ministère de l’Éducation nationale.
Pour le SNALC, ce ne sont pas les jurys qui contribuent à la dévalorisation de l’examen. Le jury est même le seul moment d’échange collectif et transparent.

Les enseignants fonctionnaires ont une part de primes deux fois inférieure à celle des autres fonctionnaires de catégorie A. Il faut qu’un professeur certifié attende 22 ans pour sortir du premier quartile (le plus bas, donc) en termes de rémunération pour un catégorie A, alors même que le métier est à niveau bac +5, soit plus élevé que la norme.

Les enseignants fonctionnaires ont une part de primes deux fois inférieure à celle des autres fonctionnaires de catégorie A. Il faut qu’un professeur des écoles attende 22 ans pour sortir du premier quartile (le plus bas, donc) en termes de rémunération pour un catégorie A, alors même que le métier est à niveau bac +5, soit plus élevé que la norme.

Depuis mai dernier, dans le cadre d’une large Intersyndicale AESH, le SNALC s’est engagé dans une grande campagne de mobilisation afin que soit créé un corps de fonctionnaire de catégorie B pour les AESH.
Sans statut de la fonction publique, les AESH, soit 140 000 personnels qui exercent un métier à part entière et sans lesquels il n’y aurait pas d’inclusion scolaire, sont de facto maintenus dans la précarité !
Pour le SNALC, ce mépris institutionnel n’a que trop duré : notre campagne se poursuit donc jusqu’à ce que nous obtenions satisfaction !

C’est dans son indépendance extrême, dans cette absence totale d’attaches que le SNALC puise sa liberté.
Libre de ton et de pensée, il est franc et direct dans ses prises de position. Etant donné que son curseur de décision est toujours positionné en fonction des préoccupations des personnels, on ne sait jamais d’avance ce que le SNALC décidera et votera.

À rebours des discours managériaux et des logiques comptables, le SNALC demeure une boussole fidèle à sa mission première : défendre les professeurs, leur dignité et leur statut.

Le SNALC rappelle que cette convention était avant tout un élément de communication politique lancé par le président de la République, avec pour prétexte la durée des grandes vacances.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous traversons une crise politique d’une ampleur inédite. En seulement trois ans, pas moins de sept ministres de l’Éducation nationale se sont succédé, et nous ne sommes pas à l’abri de l’arrivée d’un huitième dans les prochaines semaines. Au cœur de ce chaos institutionnel, l’École continue pour autant de remplir sa mission avec une constance et un dévouement exemplaires.

«Aujourd’hui, le métier d’enseignant devient littéralement un métier à risque.»
Maxime Reppert
Vice-président du SNALC

Le SNALC Lyon a tenu, vendredi 21 novembre, son congrès dédié aux professeurs des écoles.

Le SNALC vous propose une journée de mise au point complète, avec des interventions claires, des réponses précises et un temps d’échange avec les responsables syndicaux.

Depuis le printemps, le SNALC Lyon poursuit ses tournées d’écoles dans l’agglomération, avec un passage prolongé cette fois dans le 7e arrondissement. L’objectif reste le même : aller voir les collègues là où ils travaillent, écouter ce qui se joue concrètement dans les classes, et faire remonter des réalités souvent absentes des discours officiels.

Ils sont alors dans leur tort (voir l’article “Non bis in idem” : stop à l’intox !), mais pourquoi certains CPE voire chefs d’établissement se sentent-ils légitimes à invoquer le principe du « non bis in idem » lorsqu’un professeur donne une retenue à un élève exclu de cours ? Comment ne pas se sentir désarçonné voire fragilisé lorsqu’ayant recours à une mesure équilibrée –une exclusion de cours n’étant pour beaucoup d’élèves guère dissuasive ! –, on se voit rappeler d’un ton compassé les principes généraux du droit comme si on s’apprêtait à violer un droit de l’Homme ?
Ces principes s’appliquent-ils donc intégralement à l’univers scolaire ? Et si oui est-ce vraiment souhaitable ?

Invité d’Estelle Denis dans « Estelle Midi » sur RMC, Maxime Reppert, vice-président du SNALC, dénonce une consultation jugée superficielle autour de la parole donnée aux enfants.
« c’est simplement un coup de communication à 4 millions d’euros préparé pour le président de la République. Et je ne le prends pas au sérieux pour une raison très simple : on ne consulte pas les professionnels… »

Comme chaque année la Direction des affaires juridiques (DAJ) du MENJS réalise un bilan contentieux de l’année passée. Très instructif, il montre un bond moyen de 30 % de l’activité contentieuse qui traduit parfaitement l’amplification du phénomène de judiciarisation qui touche de plus en plus nos métiers.

Pourquoi aucun élément d’attractivité n’est-il prévu dans le projet de budget 2026 ?

Pour le SNALC, cette sortie de route de la ministre est une insulte faite à l’Éducation nationale et à ses personnels.
Nous demandons des excuses publiques à l’ensemble de la profession, et qu’elle tire les conséquences des effets de son engagement politique passé comme présent.
Qu’on sorte des bisbilles, des éléments de langage, de la com’ et des polémiques stériles. Nous avons besoin d’aide. Maintenant.

Lors de la commission paritaire de pilotage et de suivi (CPPS) de la protection sociale complémentaire (PSC) du 9 septembre 2025, le ministère a annoncé que la mise en œuvre de la PSC était finalement repoussée, pour des raisons techniques, au 1er mai 2026. Cette mise en œuvre sera précédée d’une période d’affiliation massive. Le SNALC vous informe sur le déroulement de cette procédure.

Le ministère publie le nouveau cadre de gestion des assistants d’éducation (AED). Par la circulaire MENH2516443C du 17 septembre 2025, le statut, les missions et les droits des AED sont désormais réécrits et harmonisés à l’échelle nationale.
Ce qui est pratique avec les chiffres, c’est qu’on peut leur faire dire tout et son contraire en choisissant bien les données. Dans un récent rapport publié en mai 2025, la Cour des comptes propose des pistes pour réformer l’éducation prioritaire (EP) ; elles ont retenu l’attention du SNALC.

L’École semble coincée dans les rouages d’une tourmente politique qui, tel un carrousel infernal, tourne inlassablement… Sa musique, d’abord familière, est devenue aujourd’hui assourdissante, oppressante, presque effrayante : celle d’un manège qui emporte les espoirs et épuise les énergies.

En ce Samedi 4 Octobre, Maxime Reppert, Vice Président du SNALC s’exprime sur Europe 1 sur la proposition de supprimer des noms chrétiens des vacances scolaires.

Les conditions d’études et de travail continuent de se dégrader d’année en année dans les lycées professionnels. Le manque de moyens et les réformes qui s’accumulent empêchent les établissements de remplir correctement leur mission de formation et d’émancipation de la jeunesse. La nouvelle terminale bac pro en est une parfaite illustration.

Invité d’Estelle Denis, Maxime Reppert (vice-président du SNALC) estime que les portiques de sécurité et les fouilles aléatoires ne répondent pas à la montée des violences en milieu scolaire.

Quand les limites sont franchies : réagir face aux violences et accusations en milieu scolaire
Mercredi 10 octobre 2025 – 8h45 à 12h – En visioconférence

«Les fouilles montrent leurs limites, ce n’est pas comme ça qu’on va résoudre la violence» Maxime Reppert, Vice Président du SNALC sur CNEWS le 24 Septembre 2025

Laure Boulard, enseignante en lycée professionnel et trésorière du SNALC Paris, alerte sur l’épuisement des professeurs et le manque de reconnaissance de leur métier. Elle réclame des comportements exemplaires des élus et appelle à des actes concrets du gouvernement pour redonner sens et stabilité à l’école.

La circulaire du 1er Septembre, parue au BOEN du 4 septembre 2025, consacre le déploiement des pôles d’appui à la scolarité (PAS): le SNALC de Lyon souhaite rappeler sa position et exprimer ses vives réserves.

« De plus en plus de collègues souhaitent quitter le métier. C’est un signal extrêmement inquiétant. » Jean-Rémi Girard Président du SNALC

En cette rentrée, le SNALC est évidemment conscient de la situation politique de notre pays. Il tient à rappeler l’importance des corps intermédiaires, que nos gouvernants ont jusqu’à présent relégués en faire-valoir un peu pénible à subir, partant du principe que d’abord on décide, et ensuite on discute.

« L’enquête sur le bien-être, on devrait plutôt l’appeler enquête sur le mal-être. » Jean-Rémi Girard Président du SNALC

Maxime Reppert, vice-président national du Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur (SNALC), à propos des problématiques diverses rencontrées par l’école : «Aujourd’hui, on demande à l’Éducation nationale d’élever les enfants des autres».

Le SNALC remarque que dans l’annonce de la réduction du train de vie de l’État, aucune mesure, même symbolique, ne concerne la rémunération et le train de vie de nos gouvernants. Comme souvent, les personnels de l’Éducation nationale et du Supérieur payent l’addition alors qu’on ne leur a donné à manger que les restes du repas.

On parle de dépenser des millions d’euros pour construire des casiers dans les collèges, pour que les élèves y déposent leur téléphone. Des millions d’euros pour des portiques, etc…
Chaque année, on alerte les rectorats, on alerte le ministère sur les problèmes liés à la chaleur. Un jour, un enfant fera une insolation.
On attend quoi ?

Fin d’année 2025 : le SNALC Lyon dénonce l’irresponsabilité du gouvernement

Depuis le printemps, le SNALC Lyon renforce sa présence dans les écoles de l’agglomération. À travers les premières tournées organisées dans des secteurs aux profils contrastés, notre syndicat poursuit un objectif clair : aller à la rencontre des personnels, écouter, documenter, relayer.

Tout adhérent du SNALC peut bénéficier d’un suivi gratuit en sophrologie via le dispositif Mobi-SNALC. Pour cela, rien de plus simple, il suffit de remplir le formulaire en ligne.

Communiqué de presse de l’intersyndicale

Un récent rapport de la Cour des comptes met en lumière l’échec désastreux du système scolaire et le niveau inquiétant des élèves entrant en sixième. Et, comme souvent dans notre ministère, quand on est incapable d’identifier les vraies causes d’un problème, on sort des explications bidon

Le SNALC met à la disposition de ses adhérents un guide clair et structuré pour faire face aux situations sensibles du métier : agressions, convocations, harcèlement, droit de retrait, réseaux sociaux, dossier administratif…
Les Incontournables du SNALC, c’est l’outil de référence pour anticiper, comprendre et agir sereinement.

Christophe PATERNA, Président Académique du SNALC Lyon, répond aux questions de TF1 info concernant le drame de Nogent survenu Mardi 10 Juin 2025

Un contrôle de gendarmerie a viré au cauchemar : une collègue AED a perdu la vie, poignardée par un collégien. Le SNALC appelle à une réponse forte, loin des effets d’annonce.
Maxime Reppert, secrétaire national du SNALC, est l’invité d’Estelle Midi

Communiqué de presse intersyndical du 11 juin 2025

Le mardi 10 juin s’est tenu à l’hôtel Campanile de la Part Dieu notre congrès de réflexion consacré à la laïcité. La matinée a été

Nos organisations syndicales (CGT éduc’action 69, SNES-FSU, Sud éducation 69, SE-UNSA, SNALC, SNUEP-FSU, FNEC FP-FO 69) appellent à un rassemblement silencieux, mercredi 11 juin, à 17h00, Place de la Comédie à Lyon, en hommage à notre collègue AED, assassinée à Nogent en Haute-Marne dans l’exercice de son métier. Nous tenons à exprimer l’immense douleur ressentie par toute la communauté éducative devant ce drame effroyable et à adresser à la famille tout notre soutien.