
Parcours différencié en terminale Bac Pro : compte rendu d’audience
rentrée 2025-2026
Audience ministérielle intersyndicale du 25 août 2025
rentrée 2025-2026
Audience ministérielle intersyndicale du 25 août 2025
Dans le cadre de la réforme de la voie professionnelle présentée en mai 2023, un « parcours différencié » de six semaines, dit aussi « parcours en Y », est désormais proposé aux élèves de terminale Bac pro, afin de mieux les préparer à la poursuite d’études ou à l’insertion professionnelle. Et, si les premiers retours dont dispose le SNALC témoignent d’une grande diversité de situations et de ressentis, globalement l’épreuve du réel est rude.
Report de la réduction de la durée de certains échelons de la classe normale et du déplacement des rendez-vous de carrière
Communiqué de presse de l’intersyndicale
Le 12/11/2024, le MEN a annoncé que le DNB serait obligatoire pour l’entrée en seconde à partir de la rentrée 2027. Le 17/01/2025, le DNB n’est plus indispensable pour le passage en seconde bac GT ou Pro, marquant la fin des classes de prépas-seconde à la rentrée 2026. Pour maintenir la communication sur l’élévation du niveau scolaire, le MEN a imaginé un nouveau concept pour les élèves non lauréats du DNB : le parcours renforcé, auquel le SNALC s’oppose.
Il y a encore une chose que l’IA ne possède pour l’instant pas et qui donne tout son sens à notre métier. Ce sont les qualités humaines.
Du 12 au 15 mai 2025, le SNALC a tenu son congrès national de réflexion à Beaune
Chaque réforme nous a amené pléthore d’intervenants, de fiches, d’attestations, de comptes-rendus, d’applications à renseigner etc…, générant ainsi un surcroît de travail de concertation et d’administration non rémunéré.
Au moment de remplir votre déclaration de revenus, n’oubliez pas de renseigner le montant de votre cotisation syndicale dans la rubrique dédiée
Le SNALC demande la suspension immédiate de cette pure entreprise de com’, et la mise en œuvre des investissements budgétaires dont notre École a besoin pour rémunérer correctement ses personnels
Dans [un] contexte grave, qui dégrade chaque année un peu plus une institution essentielle à la République, le ministère appuie sur l’accélérateur pour vous gâcher la vie. (…)
Face à cette politique à courte vue, qui ne s’attaque pas à l’essentiel car cela coûterait de l’argent sans se rendre compte que ne pas s’y attaquer va en coûter beaucoup plus à terme à l’État, le SNALC dit que ça suffit. Ça suffit d’être la cinquième roue du carrosse « fonction publique » alors que nous sommes essentiels à notre pays, comme l’épisode du covid l’a rappelé. Ça suffit d’avoir des catégories A payées 1 000 euros de moins par mois que la moyenne. Ça suffit de recourir à la contractualisation intégrale pour des métiers pérennes. Ça suffit le mépris.
Et si on reprenait un peu de laïcité…
Avec nos rémunérations en berne, qu’il est tentant d’aller signer un pacte ! Le SNALC vous répond de façon générale « surtout pas ! », même s’il respecte le choix de chacun : il serait indécent de reprocher ou de donner un conseil individuel à un collègue qui, par nécessité, aurait choisi ce mode de rémunération.
Profitez des vacances d’hiver avec les réductions proposées via Snalc Avantages !
Madame la ministre d’État,
Dans la journée du 30 janvier, les personnels des collèges et lycées ont appris, bien souvent par des voies détournées et non par une communication officielle, le gel, à compter du 31 janvier, des fonds alloués à la part collective du Pass culture.
Si vous souhaitez obtenir une estimation du montant de la GIPA 24, que vous auriez pu percevoir si la GIPA n’avait pas été supprimée…
Les épreuves ponctuelles terminales du bac pro sont avancées mi-mai en 2025, suivies d’un parcours différencié d’un mois et demi. Les CCF devront être terminés début mai. Le ministère émet des préconisations irréalistes.
La DEPP a publié début décembre 2024 une note d’information sur les résultats de l’enquête TIMSS 2023 en mathématiques et en sciences(…) qui confirment une chute du niveau des élèves français de CM1 et 4e, avec un accroissement des inégalités.
« Etre SNALC, c’est être capable d’affirmer que nos principes sont plus importants que les considérations tactiques. C’est au fond être libre ! Comptez sur nous pour le rester. »
Nous n’acceptons pas les 3 jours de carence et l’amputation de nos salaires de 10 % lors de congés de maladie ! Non par attachement à un « privilège », mais parce que les conditions de travail des enseignants, et en particulier des P. EPS, favorisent leur exposition aux maladies et à la nécessité de congés.
Depuis 2018 et les premiers échanges sur les nouveaux programmes du lycée général et technologique, le SNALC n’a cessé de dire qu’il fallait revoir les programmes de langues vivantes.
La période de candidature à l’accès à l’agrégation par voie de liste d’aptitude se déroule jusqu’au 23 janvier 2025 inclus. N’hésitez pas à contacter la section du SNALC de votre académie.
Le SNALC Lyon reste engagé à défendre vos droits et vos conditions de travail.
Un certain nombre de collègues n’en peuvent plus d’être convoqués à de trop nombreux conseils de classe et demandent s’il existe une règlementation à ce sujet.
Les difficultés relationnelles se multiplient de manière significative dans notre environnement de travail : ces tensions génèrent un mal-être croissant parmi les personnelset peuvent mener à l’épuisement professionnel. Le SNALC vous aide à vous protéger et à y faire face.
Éléments de langage souvent moqués dans les médias, les injonctions paradoxales, ou contradictions institutionnelles, touchent bien trop souvent l’Éducation nationale, entraînant ainsi démotivation et souffrance des personnels.
Le message vidéo intersyndical
DOSSIER DU MOIS : risques psychosociaux
Conditions de travail : rapport du médiateur (AESH)
Système Educatif : groupes au collège et choc des savoirs
Le décret 2024-555 du 17 juin 2024 fixe les prestations versées aux ayants droit des contractuels de l’Etat (AED, AESH, enseignants, administratifs…) décédés, conformément à l’accord interministériel du 20 octobre 2023 relatif à l’amélioration des garanties de prévoyance.
Alors que les classes sans enseignants se multiplient, les établissements scolaires du second degré font face à une pénurie de professeurs principaux. Il n’est pas rare de voir un professeur principal pour deux classes, et parfois même des niveaux entiers sans professeurs principaux le jour de la rentrée.
Le SNALC, sans ambages et sans entrer dans des querelles idéologiques sur l’intérêt ou non du choc des savoirs, a pointé les impasses du Ministère, tant dans son budget que dans ses dernières réformes.
Par un vote unanime de son bureau national, le SNALC appelle l’ensemble des collègues à se joindre au mouvement éducation et fonction publique initié le 5 décembre.
Avez-vous remarqué l’utilisation de plus en plus marquée du jargon directement issu de l’entreprise ? Dans les différentes communications, les mots « performance », « efficacité », « innovation » ou encore « objectifs-cibles » sont omniprésents. Ils remplacent « progrès », « réussite », « visée pédagogique », désormais en voie d’extinction. Le « business plan » a détrôné le projet d’éducation.
Le SNALC dénonce le projet de casse de l’Éducation nationale que développe chaque jour un peu plus le gouvernement en place.
Pour faire quelques économies, le Ministre de la Fonction publique souhaite augmenter le nombre de jours de carence de 1 à 3, et rémunérer les trois premiers mois de congé maladie ordinaire à hauteur 90 % au lieu de 100 % actuellement.
Le SNALC préfèrerait nettement que M. le Ministre fasse déjà à titre personnel l’économie d’annonces démagogiques, nauséabondes et totalement déconnectées de la réalité.
Le SNALC a pris connaissance de ce que le gouvernement envisageait pour le projet de loi de finances 2025. Nous sommes au-delà du catastrophique : la « priorité » à l’École annoncée par le premier ministre dans son discours de politique générale s’est transformée en saignée.
Réunion d’information syndicale
Spéciale Contractuels enseignants, CPE et Psy-EN
En visioconférence
« Voilà qui montre bien la thématique d’autorité (…) Est-ce que je suis en train de risquer ma sécurité en demandant à une élève d’enlever son voile ? (…) Peu d’enseignants sont formés à ces problématiques ; on a plus de 8% d’enseignants contractuels complètement démunis : on n’est pas tous armés pour lancer le débat (…)
Certains, parfois considérés comme des dinosaures par leurs pairs, se souviennent sans doute de l’époque – pas si lointaine – où le professeur préparait ses cours, enseignait sa discipline, évaluait les élèves et participait à leur orientation via le conseil de classe.
Or, les missions du professeur se sont largement alourdies
Le SNALC rejette en bloc la réforme qui prend toute sa mesure à la rentrée 2024. Censée pallier les maux de l’enseignement professionnel, elle est en réalité un non-sens pédagogique et un danger pour le statut des enseignants et leurs conditions de travail.
L’Académie de Lyon propose un ensemble de prestations d’action sociale destinées à améliorer les conditions de vie des personnels, qu’ils soient titulaires, contractuels ou retraités.
Le rapport annuel de la médiatrice de l’Éducation nationale et de l’enseignement supérieur témoigne des ratés de notre institution. En 2023, la médiation a été saisie à plus de 20 000 reprises, chiffre en progression de 42% en 5 ans !
Le credo du SNALC est clair : notre syndicat défend la liberté pédagogique des professeurs depuis toujours !
Pour nous, cette rentrée est placée sous le signe du nécessaire rattrapage salarial, de la crise d’attractivité et de la dégradation des conditions de travail, seules choses qui ont une réelle importance. C’est le message que le SNALC portera devant les députés de la commission des affaires culturelles et de l’éducation le 11 septembre prochain.
La crise structurelle de l’Éducation nationale, sur laquelle le SNALC alerte depuis longtemps, est profonde, et les dés sont jetés pour l’organisation de cette rentrée.
On se souvient des promesses de revalorisation historique des enseignants et des multiples concertations supposées les transformer en actes qui ont émaillé le premier quinquennat du président Macron. Qu’est-il advenu de ces promesses ?
Quelle que soit votre situation, le SNALC, syndicat représentatif à l’échelle nationale et dans chaque académie, est à votre écoute et se tiendra à vos côtés à chaque moment crucial de cette année, et tout au long de votre carrière.
Nous vous invitons à la plus grande vigilance : la consultation de votre dossier administratif pourrait vous réserver bien des surprises… Le SNALC vous donne ici quelques indications sur vos droits et vous met en garde contre les dérives qu’il a si souvent constatées.
La voie professionnelle subit depuis une quinzaine d’année une réformite aiguë et celle-ci a pris depuis 2017 une dimension épuratrice assez cataclysmique.
Le SNALC s’inquiète de la politique ministérielle visant à développer l’usage des logiciels éducatifs dans toutes les classes. Outre le sujet des moyens hallucinants alloués pour concrétiser ce dessein, le SNALC s’interroge sur le devenir de notre statut de professeur à moyen terme.
Depuis la parution officielle dans le Bulletin officiel le 22 février, nous aurions pu espérer des compléments d’information. Pourtant, rien n’est annoncé.