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Le « en même temps » a fait son temps

© Corporate job workaholism time concept. Emotional secretary with clock. Nervous female office worker at desk with alarm ringer.

Lors de la passation de pouvoir entre l’ancienne et le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal a déclaré : « Je réaffirme l’école comme étant la mère de nos batailles, celle qui doit être au cœur de nos priorités et à qui je donnerai, comme Premier ministre, tous les moyens d’action nécessaires pour sa réussite.».

Le SNALC ne peut que partager cette volonté. Toutefois, les intentions sont une chose, les moyens mis en œuvre pour les atteindre en sont une autre.

Par exemple, il existe une crise du recrutement des contractuels, moins connue que celle des enseignants titulaires, mais tout aussi profonde.

Ainsi, maintenir un niveau de rémunération nettement trop faible ne fidélise pas les personnels, mais décourage en même temps beaucoup de candidats à un emploi de contractuel enseignant ou pire encore d’AESH.

Et en même temps, d’autres défaillances perdurent :

  • des retards récurrents de versement des payes ou de certains éléments composant la rémunération ; 
  • des CDD qui ne confèrent pas de stabilité professionnelle ; 
  • des CDI qui tardent à arriver (APSH), voire qui n’arrivent jamais (certains assistants d’éducation) ; 
  • des temps incomplets…

Autre exemple, le niveau des élèves ne cesse de baisser, et en même temps le remplacement à distance est en cours d’expérimentation.

Dernier exemple, les atteintes à la laïcité et aux valeurs de la République se multiplient, et en même temps, les contractuels ne reçoivent pas de formation sur ces piliers de notre école, alors qu’ils sont eux aussi confrontés à ces problématiques.

Pourtant, sans AESH, l’inclusion scolaire n’existerait pas et sans contractuel enseignant, CPE et assistant d’éducation, nombre d’établissements seraient contraints de fermer leurs portes. Toutes ces incohérences sont développées dans notre dossier.

Pour conclure, les contractuels sont indispensables et en même temps, depuis presque 7 ans, le pouvoir en place les maltraite : une sortie de la précarité est impossible et sur le terrain, leur bien-être au travail sombre, en atteste le nombre de burn out et de démissions.

Si l’école est vraiment la mère des batailles de G. Attal, alors des moyens budgétaires conséquents destinés à améliorer les conditions d’emploi et d’exercice des contractuels enseignants, CPE, psy-EN, AED et AESH devront être rapidement débloqués. Le SNALC jugera sur les actes !

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