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Où sont passées les formations disciplinaires ?

Au-delà de la question des moyens, les contenus proposés revêtent une importance capitale. Or, depuis plusieurs années, le Ministère est pris d’une réformite aigüe. De plus en plus de formations visent donc à assurer le service après-vente des réformes. Ajoutez à cela les grands enjeux modernes comme le numérique, l’inclusion, le développement durable et la lutte contre le harcèlement et vous aurez à peu près fait le tour de la totalité de l’offre de formation. Le disciplinaire semble en avoir totalement disparu, si ce n’est dans les fameux plans du premier degré.

Pour le SNALC, la formation doit permettre d’entretenir et de recycler les connaissances scientifiques et disciplinaires des professeurs. C’est la position qu’il défend dans les groupes de travail ministériels sur l’élaboration du schéma directeur de la formation. Il est souvent bien désappointé : en effet, lorsqu’il est question de s’appuyer sur la recherche, ces groupes de travail ne mentionnent que les sciences de l’éducation et il n’est jamais question de lettres, de philosophie, d’histoire ou de mathématiques…

Pour mieux répondre aux besoins des professeurs, le SNALC suggère aussi le développement systématique d’un recueil des besoins. L’IGESR déplorait d’ailleurs dans son rapport d’août 2024 que « le recueil des besoins demeure embryonnaire ».

Inspecteurs, conseillers RH de proximité, chefs d’établissement pourraient être mis à contribution à cet effet : pourquoi ne pas utiliser les rendez-vous de carrière, entretiens professionnels et autres temps d’échange pour faire un état des lieux des besoins des agents ? À l’heure du numérique et alors que les questionnaires de satisfaction se multiplient dans tous les domaines, proposer un pavé d’expression pour signaler un manque ou un besoin à la suite du plan académique de formation ne semble pas non plus relever de la science-fiction ! Craindrait-on de constater l’inadéquation entre l’offre et la demande ?

Enfin, il est un pan que le SNALC réclame absolument, c’est celui de l’évolution professionnelle, qu’elle soit interne ou externe. Notre employeur nous la doit, même s’il semble l’oublier.

Le chantier est immense, mais l’enjeu en vaut la chandelle. Il ne suffit pas d’attirer de nouveaux candidats. Il faut aussi proposer des perspectives de carrière suffisamment attrayantes pour endiguer les abandons, les départs et les démissions qui ne font qu’augmenter dans le contexte actuel. Le Ministère a-t-il pris la mesure des enjeux ? Quoi qu’il en soit, le SNALC saura les lui rappeler.

 
 
Enquête du SNALC
L’accompagnement des professeurs

Selon les lignes directrices de gestion publiées ces dernières années, l’accompagnement des personnels dans l’Éducation nationale est une politique cruciale visant à garantir le bien-être et le développement professionnel des agents. Celle-ci repose sur trois piliers : personnalisationproximité et accompagnement des parcours professionnels.

 

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