Le SNALC et les autres organisations engagées dans la lutte contre la réforme des lycées professionnels ont refusé de prendre part au CSE du 14 décembre 2023.
En effet, la modification de la grille horaire bac pro qui entérine la perte de 170 h d’enseignement devait être mise au vote lors de cette instance, alors que les modalités d’organisation des parcours diversifiés et de l’oral de projet ne sont pas encore connues.
Le projet ministériel demeure inacceptable et doit donc faire l’objet de vraies discussions.
Un communiqué commun a été lu avant que les organisations signataires quittent la salle.
Sur la centaine de sièges du Conseil Supérieur de l’Education, à peine une vingtaine étaient occupés. La séance a donc été reportée.
Nos organisations syndicales FSU, SNETAA-FO, SGEN-CFDT, CGT Éduc’action, SNALC, SUD éducation avec la FCPE et Les Lycéens ! réunis en CSL le mercredi 29 novembre ont dénoncé d’une seule voix la réforme des lycées professionnels et avec force le texte relatif aux grilles horaires du cursus bac pro.
A la suite de cette expression unitaire, le ministère a proposé un nouveau projet qui acte toujours des pertes d’heures pour les élèves, qui ne sont pas compensées réglementairement. Les bouleversements majeurs envisagés auront un impact lourd sur les conditions de travail de l’ensemble des personnels exerçant en lycée professionnel ainsi que sur les conditions d’études des élèves.
Des questions centrales pour organiser la rentrée 2024 ont été posées et restent toujours sans réponse. Les textes concernant les modalités d’organisation et d’évaluation de l’oral de projet, comme celui concernant les parcours diversifiés, ne sont pas connus.
Face à cette précipitation et à l’absence de modalités claires de mise en œuvre; l’intersyndicale des lycées professionnels s’est adressée solennellement à M. Le Ministre Gabriel Attal afin qu’il renonce à présenter ce projet au CSE du 14 décembre 2023. Il n’a pas répondu positivement à cette demande et a maintenu l’examen du texte à l’ordre du jour du CSE.
C’est pourquoi la FSU, FO, le SGEN-CFDT, la CGT Éduc’action, le SNALC, SUD Education, la CNT, la Fep-CFDT, le SNFOEP, la CFTC, le SNEC-CFTC soutenue par la FCPE, Les Lycéens !, la FAGE, l’Union Étudiante, la ligue de l’enseignement, l’UNAF ont décidé de ne pas siéger au CSE, ce 14 décembre, et demandent qu’il engage de véritables concertations au sein du ministère de l’Education nationale sur la base d’un diagnostic rigoureux à partager sur l’état de l’enseignement professionnel et son avenir.