Flexibilisés

Depuis plusieurs années des mesures substantielles ont été prises par l’institution visant à flexibiliser notre statut, c’est-à-dire nous obliger à changer notre façon de travailler. Le but est de faire des économies afin de pallier la pénurie de professeurs.

Le ministère s’est tout d’abord attaqué à nos obligations liées au temps de travail. Elles ont peu à peu été modifiées pour nous amener à travailler plus sans aucun rattrapage salarial.

Rendre au métier son attractivité… Vraiment ?

Au sein des hautes sphères du gouvernement, les termes « historique » et « réforme » semblent avoir trouvé une résidence permanente, surtout lorsqu’il s’agit de peindre les récentes politiques d’éducation avec les couleurs de la grandeur. Pourtant, le SNALC, avec un œil critique et les pieds bien ancrés dans la réalité des salles de classe, rappelle qu’il y a loin de la coupe aux lèvres.

BFMTV – Gabriel Attal prône un “sursaut d’autorité”

il faut bien utiliser les bons termes. Ils ne seront pas scolarisés de 8h à 18h, ils seront accueillis de 8h à 18h. Un élève de collège a entre 25 et 26 heures de cours par semaine, là, on parle finalement d’une plage horaire avec le mercredi matin en plus, qui est quasiment de 40 heures hors les pauses déjeuners. Donc, la question, c’est qu’il reste un tiers du temps, finalement, où ils ne sont pas en cours. Du coup, ils sont où ? Et ils sont avec qui ? Qui les encadre ?

Adhérer au SNALC ? Pour quoi faire ?

Depuis la loi Dussopt, les motivations pour adhérer à un syndicat ont évolué. Auparavant, une majorité des professeurs des écoles attendaient de leurs représentants qu’ils s’assurent du traitement équitable de leur dossier en CAPD qu’il s’agisse de mutation ou de promotion. Désormais, les collègues adhèrent à un syndicat pour se tenir informé, pour ne pas tomber dans les nombreux pièges de l’administration et pour pouvoir être accompagné et défendu le moment venu.

Les professeurs des écoles rejoignent aussi de plus en plus le SNALC pour prévenir les situations problématiques qu’ils voient se multiplier autour d’eux. Peu d’écoles échappent en effet aux injustices administratives, aux relations tendues avec des parents ou aux tensions avec l’IEN.

La sécurité n’est pas un gros mot

L’actualité se charge de le rappeler à tout le monde : l’École n’est pas un sanctuaire, et les querelles des hommes y entrent. Elles y entrent d’autant plus facilement qu’élèves et parents pratiquent les réseaux sociaux avec assiduité. Le résultat, objectivé par le ministère lui-même, est sans appel. Les « incidents » sont en hausse, et les personnels sont régulièrement des cibles.

Cela n’empêche pas les mêmes personnels d’être montrés du doigt dès qu’un cas de harcèlement ou une agression d’élève fait la une.

QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1488 – école

L’actualité se charge de le rappeler à tout le monde : l’École n’est pas un sanctuaire, et les querelles des hommes y entrent. Elles y entrent d’autant plus facilement qu’élèves et parents pratiquent les réseaux sociaux avec assiduité. Le résultat, objectivé par le ministère lui-même, est sans appel. Les « incidents » sont en hausse, et les personnels sont régulièrement des cibles. Spécificité du primaire : les collègues sont presque autant agressés désormais par l’entourage de l’élève que par l’élève lui-même.

QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1488

L’actualité se charge de le rappeler à tout le monde : l’École n’est pas un sanctuaire, et les querelles des hommes y entrent. Elles y entrent d’autant plus facilement qu’élèves et parents pratiquent les réseaux sociaux avec assiduité. Le résultat, objectivé par le ministère lui-même, est sans appel. Les « incidents » sont en hausse, et les personnels sont régulièrement des cibles.

LA SANTÉ, ON N’EN A QU’UNE

Pas un jour ne passe sans que le SNALC soit contacté par des AESH qui ne supportent plus les conditions d’exercice de leurs missions.

Non seulement, ils sont de plus en plus nombreux à nous solliciter pour des incidents et accidents dont ils sont victimes, mais ces appels au secours révèlent également des atteintes à leur intégrité physique ou/et mentale de plus en plus fréquentes et graves.

L’AESH n’est pas un punching-ball

Le SNALC est de plus en plus souvent alerté par des AESH démunis face à la violence à laquelle ils sont parfois exposés dans le cadre de leurs missions. Heureusement, ce n’est pas le lot de tous, mais il s’agit d’un phénomène suffisamment significatif pour que le SNALC propose des solutions

Danger sur la semaine à quatre jours ?

La période est propice aux attaques, plus ou moins insidieuses, portées au temps de travail des PE. Ces derniers doivent rester vigilants afin d’éviter l’aggravation des conditions de travail. C’est le cas pour l’organisation de la semaine d’enseignement.

Collège mort contre « choc des savoirs »

Contre le « choc des savoirs », les collègues de l’académie se mobilisent. Le SNALC quant à lui propose ses solutions afin d’éviter la dégradation des conditions de travail de tous les collèges.

“Choc des savoirs” : Pour que les groupes aient la classe

Comment empêcher que cette réforme mal pensée détériore encore les conditions de travail des collègues de collège.
(…) nous vous proposons un vademecum non institutionnel pour contourner au mieux les effets pervers prévisibles de la réforme de 2024.

Sécurité dans les écoles : le SNALC tire la sonnette d’alarme

Ce 3 avril 2024, le SNALC participait à une réunion au ministère sur la sécurisation des établissements.

Le SNALC a souligné l’importance cruciale de la gestion et de la surveillance des grilles et portails scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires.

Bulletin trimestriel du SNALC Lyon

Chaque trimestre, le bureau académique du SNALC Lyon informe ses adhérents et sympathisants de l’actualité nationale et académique. Nous avons décidé de vous partager en ligne ces informations !

Bonne lecture !

Cadre de gestion des AESH : le SNALC écrit à la DGRH

Courrier adressé le 20 mars 2024 par le SNALC à Monsieur le Directeur Général des Ressources Humaines

Objet : Dysfonctionnements dans la mise en œuvre du cadre de gestion des AESH

Monsieur le Directeur Général des Ressources Humaines,

Le SNALC souhaite porter à votre attention la problématique de la mise en œuvre du cadre de gestion des AESH. En effet, plusieurs points font l’objet d’interprétations divergentes dans leur application et certaines dispositions sont même carrément ignorées par des académies, créant de facto des disparités de gestion et inégalités de traitement entre les AESH.

Le choc des savoirs ; le poids des réalités …

Les résultats alarmants de l’enquête PISA ont propulsé le gouvernement français, dirigé par l’élan réformateur de Gabriel Attal, vers la mise en place du « choc des savoirs ». Destinée à pallier les déficiences en mathématiques et en français, cette réforme se trouve confrontée à la complexité de sa mise en œuvre et à un déficit de moyens notoire.

Sécurité à l’école : votre avis est primordial – enquête du SNALC

le SNALC a décidé de construire sa propre enquête, envoyée à tous les professeurs des écoles, afin de faire remonter au niveau du ministère la réalité et les besoins urgents du terrain. Notre sécurité n’est pas négociable.

Pour cette raison, nous vous remercions de répondre à cette enquête

Date de limite de réponse : 7 avril 2024

QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1487 – école

La situation actuelle est bien loin de cet idéal, qui relève pourtant du bon sens. Dernier avatar en date dans le premier degré, la fabuleuse députée Rilhac est de retour pour poursuivre son œuvre de division. Visiblement, le plan mathématiques ne s’intéresse ni à l’addition ni à la multiplication.

QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1487

Il n’y a pas de sujet inintéressant en soi. Mais entre le fait de savoir s’il faut expérimenter l’uniforme et celui de résorber la crise des recrutements, il y a un sujet prioritaire sur l’autre. Entre la gestion du SNU et la gestion de l’école inclusive, il y a un sujet prioritaire sur l’autre. Entre les évaluations nationales de CM1 et les résultats catastrophiques de l’enquête « bien-être au travail » menée par le ministère lui-même, il y a un sujet prioritaire sur l’autre.

Technologie : chronique d’une mort annoncée

En 2016, la technologie au collège intégrait le pôle « sciences » avec les SVT et la Physique- chimie. Plus qu’une reconnaissance de la discipline, cette organisation permettait une mise en commun et une répartition des moyens. La technologie bénéficiait certes dans ce cadre d’un quota minimum d’heures, mais une grande partie de ces dernières étaient attribuées en fonction du chef d’établissement, du projet pédagogique mis en avant ou de l’IPR local le plus persuasif.

Depuis, au gré des suppressions de postes, du turn-over de nos ministres de l’Éducation et des changements de programmes, les heures allouées à la matière « technologie » ont fondu comme neige au soleil.

Réformite sans fin : les PLP dans la tourmente

Comme pour tous les enseignants, le SNALC revendique une revalorisation salariale à la hauteur d’une expertise pédagogique qui ne doit pas être remise en question et de leur charge de travail spécifique…

CNEWS – Uniformes ou chauffage dans les salles ?

« …on donne de l’argent pour des uniformes, alors vous avez des (…) locaux qui ne sont pas toujours adaptés pour assurer la sécurité ou la santé des élèves.» Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC

Coupes budgétaires : honteux

Le SNALC a appris avec consternation la saignée d’environ 700 millions d’euros dans le budget de l’Éducation nationale.

Faire des économies sur l’enseignement semble être devenu la raison d’être de notre institution.

QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1486 – école

Une fois encore, une com’ assertive accouche d’une mise en œuvre aux fraises.

Entre le Gabriel Attal de novembre, dossier de presse à la main, éléments de langage à la bouche, et l’Amélie Oudéa-Castéra de janvier, lancée dans le grand bain sans flotteurs, la « priorité à l’éducation » et le « choc des savoirs » en ont pris un sacré coup dans l’aile. Et le premier degré, pourtant indispensable à l’acquisition des « fondamentaux » chers à notre gouvernement, a quasiment disparu des radars. Sauf chez la députée Rilhac, qui non contente d’avoir pondu une loi qui n’a aidé en rien les directions d’école, bien au contraire, veut remettre ça en faisant une nouvelle fois miroiter les décharges et l’aide administrative qu’elle a complètement échoué à nous apporter la fois précédente.

QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1486

Une fois encore, une com’ assertive accouche d’une mise en œuvre aux fraises.

Entre le Gabriel Attal de novembre, dossier de presse à la main, éléments de langage à la bouche, et l’Amélie Oudéa-Castéra de janvier, lancée dans le grand bain sans flotteurs, la « priorité à l’éducation » et le « choc des savoirs » en ont pris un sacré coup dans l’aile. Au rythme d’un ministre par mois, l’administration n’a absolument pas travaillé sur les conditions de réalisation, oscillant entre « l’intendance suivra » et « c’est à l’autonomie locale de décider ». Sauf que l’autonomie locale sans moyens horaires, c’est comme un collègue sans soutien hiérarchique : même avec la meilleure volonté du monde, ça se termine souvent mal.

Audience avec la ministre : amortir le “choc des savoirs” ?

Le SNALC a été reçu par la nouvelle ministre de l’Éducation nationale ce vendredi 16 février. Nous avons porté les revendications des personnels, et attiré l’attention de Nicole Belloubet sur l’état d’urgence dans lequel se trouve notre ministère.

Le SNALC a rappelé la crise d’attractivité sans précédent dans laquelle nous sommes plongés, et dont la résorption ne peut passer que par un rattrapage salarial via un plan pluriannuel.

Restaurer partout l’autorité du professeur

Pour pouvoir transmettre des savoirs, les professeurs doivent posséder l’autorité, c’est-à-dire à la fois faire autorité dans leur domaine et avoir le pouvoir de transmettre dans les conditions qu’ils jugent les plus propices.

Pour cela, arrêtons de confondre autorité et autoritarisme dans la salle de classe

Transmettre et non pas animer

Depuis des années, les méthodes d’apprentissage dites « actives », égrenées en litanie par des spécialistes auto-proclamés, prévalent dans l’Éducation nationale. Ainsi, se sont démultipliées les activités pédagogiques pour que les élèves se sentent les seuls maîtres dans la construction de leurs propres savoirs. Avec force utilisation de termes « progressistes » (polyvalence, inversion, transversion etc), l’Éducation nationale a peu à peu demandé aux professeurs de faire autre chose que de transmettre des connaissances.

TALIS 2024, une opportunité à saisir

À partir de février 2024, la DEPP (Direction de l’Évaluation, de la Prospective et de la Performance) va mettre en œuvre une nouvelle édition de l’enquête internationale TALIS (Teaching and Learning International Survey). Contrairement aux enquêtes PISA, celle-ci est centrée sur les enseignants (…) C’est l’occasion de faire remonter la réalité du métier au ministère.

APSH et CDI : une injustice de plus !

La loi handicap a créé des devoirs pour l’Éducation nationale envers ses personnels en situation de handicap. Ainsi, l’État doit permettre aux agents concernés de conserver un emploi correspondant à leur qualification, de l’exercer et d’y progresser. Ils peuvent bénéficier d’aménagements du poste de travail et dans certains cas d’une assistance humaine prodiguée par un Accompagnant des Personnels en Situation de Handicap (APSH).

Le Figaro TV – satisfait de la nomination de Nicole Belloubet ?

(sur les priorités) L’attractivité du métier d’enseignant. Au-delà du métier d’enseignant. Ça, c’est le numéro un. On n’arrive plus à recruter. Ça, sujet numéro un. Deux, l’école inclusive. L’accueil des élèves en situation de handicap. C’est une source de souffrance chez les élèves et chez les personnels. C’est la première, aujourd’hui, je pense, dans les classes, notamment à l’école primaire.

Quand le désherbage s’impose

le SNALC a décortiqué les graines semées dans le premier degré il y a quelques semaines par l’actuel Premier ministre. Le constat est clair : c’était de la mauvaise graine

Le « choc des savoirs » n’aura pas lieu

Consternation, désillusion, colère… Ce sont les termes employés par les principaux de collège pour qualifier leur ressenti à la découverte des notifications de DHG pour la rentrée 2024.

Le primaire moins prioritaire

Lors du CSA ministériel du 21 décembre 2023, le SNALC s’est opposé aux 650 suppressions d’ETP (Équivalents Temps Pleins) annoncées pour la rentrée 2024, même si celles-ci s’avèrent moins draconiennes que les 1 709 initialement prévues dans le Projet de Loi de Finances.

Le « en même temps » a fait son temps

Lors de la passation de pouvoir entre l’ancienne et le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal a déclaré : « Je réaffirme l’école comme étant la mère de nos batailles, celle qui doit être au cœur de nos priorités et à qui je donnerai, comme Premier ministre, tous les moyens d’action nécessaires pour sa réussite.».

Le SNALC ne peut que partager cette volonté. Toutefois, les intentions sont une chose, les moyens mis en œuvre pour les atteindre en sont une autre.

AESH : cas concrets – décembre 2023

Tous les mois nous partageons les réponses à des questions concrètes d’AESH, reçues par les délégués SNALC.

Ce mois-ci, les thèmes abordés sont :

le changement d’affectation (déménagement) ;
l’adaptation des horaires ;
« devoirs faits » ;
le départ à la retraite.

« Choc des savoirs » : les annonces se heurtent au réel

Communiqué de presse du SNALC du 30 janvier 2024

Alors que le Premier ministre a présenté son discours de politique générale, le SNALC était reçu par la directrice de cabinet et la conseillère sociale de la ministre pour signaler qu’il peut y avoir loin de la parole aux actes.

CSA ministériel du 23 janvier 2024 : déclaration du SNALC

On dirait du Balzac.

Les premiers pas de notre nouvelle ministre au MENJSJOP sont un roman feuilleton. Déclarations publiques catastrophiques, enquêtes, rapports planqués dans une armoire et dévoilés juste au bon moment : les rebondissements sont nombreux.

BFM TV – Amélie Oudéa-Castéra : déjà les syndicats à dos ?

« Nous ne sommes pas là pour juger le fait qu’elle mette ses enfants ici ou là ; ce n’est pas notre problème en tant qu’organisation syndicale. Nous allons lui dire où en sont les personnels aujourd’hui ; voilà ce que vous avez créé, qu’est-ce que vous comptez faire pour y remédier ? Parce que maintenant, c’est sa responsabilité. »

BFM TV – Amélie Oudéa-Castéra : doit-elle démissionner ?

« En tant que ministre de l’Éducation nationale, les premières paroles que vous prononcez sont pour critiquer les personnels que vous êtes censée défendre. Avez-vous déjà vu un ministre de l’Intérieur insulter les policiers en arrivant ? Je ne crois pas, c’est catastrophique »