Le dossier administratif : une boîte de Pandore?

Nous vous invitons à la plus grande vigilance : la consultation de votre dossier administratif pourrait vous réserver bien des surprises… Le SNALC vous donne ici quelques indications sur vos droits et vous met en garde contre les dérives qu’il a si souvent constatées.

Bulletin trimestriel du SNALC Lyon

Chaque trimestre, le bureau académique du SNALC Lyon informe ses adhérents et sympathisants de l’actualité nationale et académique. Nous avons décidé de vous partager en ligne ces informations !

Bonne lecture !

Profs en fin de carrière : à bout… de cours

Face à l’allongement des carrières et à l’augmentation des missions plus ou moins imposées, le SNALC, malgré ses alertes récurrentes, est parfois indigné du sort réservé aux collègues en fin de carrière. L’enseignement est pourtant une profession à risque d’épuisement professionnel, d’autant plus quand l’âge augmente.

QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1490 – école

La question qui finit par se poser est la suivante : qui du système ou de ses personnels s’effondrera en premier ?

Les indicateurs sont clairs et disent tous la même chose : l’implosion est proche.

QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1490

La question qui finit par se poser est la suivante : qui du système ou de ses personnels s’effondrera en premier ?

Les indicateurs sont clairs et disent tous la même chose : l’implosion est proche. Le premier employeur de France est désormais aussi le pire employeur de France.

Le directeur, responsable de tout, tout le temps

Les directrices et directeurs veillent au bon fonctionnement des écoles tout en assumant, pour une grande majorité d’entre eux, la fonction d’enseignant. Quelle que soit leur quotité de décharge de classe, la sécurité des personnes et des biens demeure leur priorité quotidienne absolue.

Menacés

Le SNALC s’inquiète de la politique ministérielle visant à développer l’usage des logiciels éducatifs dans toutes les classes. Outre le sujet des moyens hallucinants alloués pour concrétiser ce dessein, le SNALC s’interroge sur le devenir de notre statut de professeur à moyen terme.

Dépossédés

Notre marge de manœuvre au sein des établissements a été progressivement réduite. Notre liberté pédagogique a été amoindrie par la multiplication d’instances concoctées par des personnes qui n’ont jamais enseigné ou qui n’enseignent plus depuis longtemps.

Dévalorisés

Nous sommes nombreux à ressentir le peu de prestige associé à notre métier. Longtemps considéré comme ayant une forte valeur sociale et intellectuelle, il est aujourd’hui discrédité par la société et méprisé par l’institution.

Concertation sur le respect de l’autorité à l’école : contribution du SNALC

Pour le SNALC, le respect de l’autorité à l’École est fondamental pour garantir aussi bien des conditions d’apprentissage favorables aux élèves que des conditions de travail correctes aux professeurs et aux équipes éducatives. Cependant le calendrier de cette concertation, extrêmement resserré -pour ne pas dire complètement ubuesque, nous laisse malheureusement une impression de vouloir aller trop vite, de ne pas être à la hauteur des enjeux.

Groupes au collège : encore temps d’agir

Le SNALC a pris connaissance du vademecum Mettre en place les groupes de besoins[1], publié par le Ministère.

Pour rester euphémique, le SNALC se contentera de dire que rien ne va.

Les propositions d’organisations, les exemples d’emplois du temps et les pratiques pédagogiques imposées à mots à peine couverts montrent que les professeurs vont être mis en souffrance et vont voir leur liberté pédagogique grandement attaquée

Un enseignant sur deux ne se sent pas en sécurité

L’enquête conduite par le SNALC révèle l’ampleur du sentiment d’insécurité ressenti par une grande partie des professeurs dans le premier degré. Près de 50 % d’entre eux ne se sentent pas en sécurité au sein même de leur école.

QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1489 – école

Alors qu’il n’a généralement que les mots « gouvernance » et « pilotage » à la bouche, le ministère est dans un état de désordre rarement atteint. Et la politique menée s’en ressent.

Côté syndical, ce sont les réunions planifiées, reportées, annulées qui s’accumulent. Ce sont les ordres et les contre-ordres, comme dernièrement sur les heures supplémentaires. Ce sont les dossiers laissés en jachère, et soudain rouverts avec un calendrier intenable.

QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1489

Alors qu’il n’a généralement que les mots « gouvernance » et « pilotage » à la bouche, le ministère est dans un état de désordre rarement atteint. Et la politique menée s’en ressent.

Côté syndical, ce sont les réunions planifiées, reportées, annulées qui s’accumulent. Ce sont les ordres et les contre-ordres, comme dernièrement sur les heures supplémentaires. Ce sont les dossiers laissés en jachère, et soudain rouverts avec un calendrier intenable.

Flexibilisés

Depuis plusieurs années des mesures substantielles ont été prises par l’institution visant à flexibiliser notre statut, c’est-à-dire nous obliger à changer notre façon de travailler. Le but est de faire des économies afin de pallier la pénurie de professeurs.

Le ministère s’est tout d’abord attaqué à nos obligations liées au temps de travail. Elles ont peu à peu été modifiées pour nous amener à travailler plus sans aucun rattrapage salarial.

Rendre au métier son attractivité… Vraiment ?

Au sein des hautes sphères du gouvernement, les termes « historique » et « réforme » semblent avoir trouvé une résidence permanente, surtout lorsqu’il s’agit de peindre les récentes politiques d’éducation avec les couleurs de la grandeur. Pourtant, le SNALC, avec un œil critique et les pieds bien ancrés dans la réalité des salles de classe, rappelle qu’il y a loin de la coupe aux lèvres.

BFMTV – Gabriel Attal prône un “sursaut d’autorité”

il faut bien utiliser les bons termes. Ils ne seront pas scolarisés de 8h à 18h, ils seront accueillis de 8h à 18h. Un élève de collège a entre 25 et 26 heures de cours par semaine, là, on parle finalement d’une plage horaire avec le mercredi matin en plus, qui est quasiment de 40 heures hors les pauses déjeuners. Donc, la question, c’est qu’il reste un tiers du temps, finalement, où ils ne sont pas en cours. Du coup, ils sont où ? Et ils sont avec qui ? Qui les encadre ?

Adhérer au SNALC ? Pour quoi faire ?

Depuis la loi Dussopt, les motivations pour adhérer à un syndicat ont évolué. Auparavant, une majorité des professeurs des écoles attendaient de leurs représentants qu’ils s’assurent du traitement équitable de leur dossier en CAPD qu’il s’agisse de mutation ou de promotion. Désormais, les collègues adhèrent à un syndicat pour se tenir informé, pour ne pas tomber dans les nombreux pièges de l’administration et pour pouvoir être accompagné et défendu le moment venu.

Les professeurs des écoles rejoignent aussi de plus en plus le SNALC pour prévenir les situations problématiques qu’ils voient se multiplier autour d’eux. Peu d’écoles échappent en effet aux injustices administratives, aux relations tendues avec des parents ou aux tensions avec l’IEN.

La sécurité n’est pas un gros mot

L’actualité se charge de le rappeler à tout le monde : l’École n’est pas un sanctuaire, et les querelles des hommes y entrent. Elles y entrent d’autant plus facilement qu’élèves et parents pratiquent les réseaux sociaux avec assiduité. Le résultat, objectivé par le ministère lui-même, est sans appel. Les « incidents » sont en hausse, et les personnels sont régulièrement des cibles.

Cela n’empêche pas les mêmes personnels d’être montrés du doigt dès qu’un cas de harcèlement ou une agression d’élève fait la une.

QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1488 – école

L’actualité se charge de le rappeler à tout le monde : l’École n’est pas un sanctuaire, et les querelles des hommes y entrent. Elles y entrent d’autant plus facilement qu’élèves et parents pratiquent les réseaux sociaux avec assiduité. Le résultat, objectivé par le ministère lui-même, est sans appel. Les « incidents » sont en hausse, et les personnels sont régulièrement des cibles. Spécificité du primaire : les collègues sont presque autant agressés désormais par l’entourage de l’élève que par l’élève lui-même.

QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1488

L’actualité se charge de le rappeler à tout le monde : l’École n’est pas un sanctuaire, et les querelles des hommes y entrent. Elles y entrent d’autant plus facilement qu’élèves et parents pratiquent les réseaux sociaux avec assiduité. Le résultat, objectivé par le ministère lui-même, est sans appel. Les « incidents » sont en hausse, et les personnels sont régulièrement des cibles.

LA SANTÉ, ON N’EN A QU’UNE

Pas un jour ne passe sans que le SNALC soit contacté par des AESH qui ne supportent plus les conditions d’exercice de leurs missions.

Non seulement, ils sont de plus en plus nombreux à nous solliciter pour des incidents et accidents dont ils sont victimes, mais ces appels au secours révèlent également des atteintes à leur intégrité physique ou/et mentale de plus en plus fréquentes et graves.

L’AESH n’est pas un punching-ball

Le SNALC est de plus en plus souvent alerté par des AESH démunis face à la violence à laquelle ils sont parfois exposés dans le cadre de leurs missions. Heureusement, ce n’est pas le lot de tous, mais il s’agit d’un phénomène suffisamment significatif pour que le SNALC propose des solutions

Danger sur la semaine à quatre jours ?

La période est propice aux attaques, plus ou moins insidieuses, portées au temps de travail des PE. Ces derniers doivent rester vigilants afin d’éviter l’aggravation des conditions de travail. C’est le cas pour l’organisation de la semaine d’enseignement.

Collège mort contre « choc des savoirs »

Contre le « choc des savoirs », les collègues de l’académie se mobilisent. Le SNALC quant à lui propose ses solutions afin d’éviter la dégradation des conditions de travail de tous les collèges.

“Choc des savoirs” : Pour que les groupes aient la classe

Comment empêcher que cette réforme mal pensée détériore encore les conditions de travail des collègues de collège.
(…) nous vous proposons un vademecum non institutionnel pour contourner au mieux les effets pervers prévisibles de la réforme de 2024.

Sécurité dans les écoles : le SNALC tire la sonnette d’alarme

Ce 3 avril 2024, le SNALC participait à une réunion au ministère sur la sécurisation des établissements.

Le SNALC a souligné l’importance cruciale de la gestion et de la surveillance des grilles et portails scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires.

Bulletin trimestriel du SNALC Lyon

Chaque trimestre, le bureau académique du SNALC Lyon informe ses adhérents et sympathisants de l’actualité nationale et académique. Nous avons décidé de vous partager en ligne ces informations !

Bonne lecture !

Cadre de gestion des AESH : le SNALC écrit à la DGRH

Courrier adressé le 20 mars 2024 par le SNALC à Monsieur le Directeur Général des Ressources Humaines

Objet : Dysfonctionnements dans la mise en œuvre du cadre de gestion des AESH

Monsieur le Directeur Général des Ressources Humaines,

Le SNALC souhaite porter à votre attention la problématique de la mise en œuvre du cadre de gestion des AESH. En effet, plusieurs points font l’objet d’interprétations divergentes dans leur application et certaines dispositions sont même carrément ignorées par des académies, créant de facto des disparités de gestion et inégalités de traitement entre les AESH.

Le choc des savoirs ; le poids des réalités …

Les résultats alarmants de l’enquête PISA ont propulsé le gouvernement français, dirigé par l’élan réformateur de Gabriel Attal, vers la mise en place du « choc des savoirs ». Destinée à pallier les déficiences en mathématiques et en français, cette réforme se trouve confrontée à la complexité de sa mise en œuvre et à un déficit de moyens notoire.

Sécurité à l’école : votre avis est primordial – enquête du SNALC

le SNALC a décidé de construire sa propre enquête, envoyée à tous les professeurs des écoles, afin de faire remonter au niveau du ministère la réalité et les besoins urgents du terrain. Notre sécurité n’est pas négociable.

Pour cette raison, nous vous remercions de répondre à cette enquête

Date de limite de réponse : 7 avril 2024

QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1487 – école

La situation actuelle est bien loin de cet idéal, qui relève pourtant du bon sens. Dernier avatar en date dans le premier degré, la fabuleuse députée Rilhac est de retour pour poursuivre son œuvre de division. Visiblement, le plan mathématiques ne s’intéresse ni à l’addition ni à la multiplication.

QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1487

Il n’y a pas de sujet inintéressant en soi. Mais entre le fait de savoir s’il faut expérimenter l’uniforme et celui de résorber la crise des recrutements, il y a un sujet prioritaire sur l’autre. Entre la gestion du SNU et la gestion de l’école inclusive, il y a un sujet prioritaire sur l’autre. Entre les évaluations nationales de CM1 et les résultats catastrophiques de l’enquête « bien-être au travail » menée par le ministère lui-même, il y a un sujet prioritaire sur l’autre.

Technologie : chronique d’une mort annoncée

En 2016, la technologie au collège intégrait le pôle « sciences » avec les SVT et la Physique- chimie. Plus qu’une reconnaissance de la discipline, cette organisation permettait une mise en commun et une répartition des moyens. La technologie bénéficiait certes dans ce cadre d’un quota minimum d’heures, mais une grande partie de ces dernières étaient attribuées en fonction du chef d’établissement, du projet pédagogique mis en avant ou de l’IPR local le plus persuasif.

Depuis, au gré des suppressions de postes, du turn-over de nos ministres de l’Éducation et des changements de programmes, les heures allouées à la matière « technologie » ont fondu comme neige au soleil.

Réformite sans fin : les PLP dans la tourmente

Comme pour tous les enseignants, le SNALC revendique une revalorisation salariale à la hauteur d’une expertise pédagogique qui ne doit pas être remise en question et de leur charge de travail spécifique…

CNEWS – Uniformes ou chauffage dans les salles ?

« …on donne de l’argent pour des uniformes, alors vous avez des (…) locaux qui ne sont pas toujours adaptés pour assurer la sécurité ou la santé des élèves.» Maxime REPPERT
Vice-président du SNALC

Coupes budgétaires : honteux

Le SNALC a appris avec consternation la saignée d’environ 700 millions d’euros dans le budget de l’Éducation nationale.

Faire des économies sur l’enseignement semble être devenu la raison d’être de notre institution.

QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1486 – école

Une fois encore, une com’ assertive accouche d’une mise en œuvre aux fraises.

Entre le Gabriel Attal de novembre, dossier de presse à la main, éléments de langage à la bouche, et l’Amélie Oudéa-Castéra de janvier, lancée dans le grand bain sans flotteurs, la « priorité à l’éducation » et le « choc des savoirs » en ont pris un sacré coup dans l’aile. Et le premier degré, pourtant indispensable à l’acquisition des « fondamentaux » chers à notre gouvernement, a quasiment disparu des radars. Sauf chez la députée Rilhac, qui non contente d’avoir pondu une loi qui n’a aidé en rien les directions d’école, bien au contraire, veut remettre ça en faisant une nouvelle fois miroiter les décharges et l’aide administrative qu’elle a complètement échoué à nous apporter la fois précédente.

QUINZAINE UNIVERSITAIRE n°1486

Une fois encore, une com’ assertive accouche d’une mise en œuvre aux fraises.

Entre le Gabriel Attal de novembre, dossier de presse à la main, éléments de langage à la bouche, et l’Amélie Oudéa-Castéra de janvier, lancée dans le grand bain sans flotteurs, la « priorité à l’éducation » et le « choc des savoirs » en ont pris un sacré coup dans l’aile. Au rythme d’un ministre par mois, l’administration n’a absolument pas travaillé sur les conditions de réalisation, oscillant entre « l’intendance suivra » et « c’est à l’autonomie locale de décider ». Sauf que l’autonomie locale sans moyens horaires, c’est comme un collègue sans soutien hiérarchique : même avec la meilleure volonté du monde, ça se termine souvent mal.

Audience avec la ministre : amortir le “choc des savoirs” ?

Le SNALC a été reçu par la nouvelle ministre de l’Éducation nationale ce vendredi 16 février. Nous avons porté les revendications des personnels, et attiré l’attention de Nicole Belloubet sur l’état d’urgence dans lequel se trouve notre ministère.

Le SNALC a rappelé la crise d’attractivité sans précédent dans laquelle nous sommes plongés, et dont la résorption ne peut passer que par un rattrapage salarial via un plan pluriannuel.

Restaurer partout l’autorité du professeur

Pour pouvoir transmettre des savoirs, les professeurs doivent posséder l’autorité, c’est-à-dire à la fois faire autorité dans leur domaine et avoir le pouvoir de transmettre dans les conditions qu’ils jugent les plus propices.

Pour cela, arrêtons de confondre autorité et autoritarisme dans la salle de classe