Académie de Lyon
Search
Filtres génériques
Correspondance exacte uniquement
Rechercher dans le titre
Rechercher dans le contenu
Filtrer par Catégories
Sélectionner tout
AESH
Collège
Contractuels enseignants, CPE, Psy-EN
Dossiers
Rémunérations
Retraite
enseignement privé
Le SNALC
Avantages SNALC
Élections professionnelles
Le SNALC dans les médias
Mobi SNALC
Les Actualités
Les Parcours - La Carrière
Congés, disponibilité, temps partiel
Echelons, corps, grades
Formation, concours, stagiaires
Mutations, détachements
Retraite
Les publications
Fiches Infos
Guides
La revue Quinzaine Universitaire
Le bulletin trimestriel
Lettres électroniques
Lettre hebdomadaire
Lycée
Lycée professionnel
Premier Degré
Second Degré

Audience sur la rentrée à l’Assemblée nationale le 17 septembre 2025

© Visuel mire commission - Le peristyle, la colonnade et le fronton du Palais Bourbon avec drapeaux - photo retouchée

COMMISSION DES AFFAIRES CULTURELLES

TABLE RONDE SUR LA RENTRÉE SCOLAIRE RÉUNISSANT DES REPRÉSENTANTS DES SYNDICATS REPRÉSENTATIFS D’ENSEIGNANTS

Mercredi 17 septembre 2025

PREMIER DEGRÉ

Jean-Rémi GIRARD, président du SNALC

Le problème d’attractivité est toujours le même, nous avons toujours des manques au concours, dans le premier degré.

Vous allez avoir à voter un budget. Budgéter, à un moment, c’est choisir. Nous, au SNALC, nous pensons qu’il faut choisir l’école de la République qui, contrairement à ce qu’on peut entendre, n’a pas été privilégiée, et cela s’en ressent sur les conditions de travail des professeurs des écoles. La ministre démissionnaires a bien signalé qu’il y avait un souci de milieu de carrière, je ne crois pas qu’elle ait fait quoi que ce soit pour le résoudre. À un moment il faut bien se rendre compte que les personnels de l’éducation nationale ont envie de partir et que la satisfaction de faire quelque chose d’utile n’est pas un moteur suffisant pour les faire rester. Donc il va falloir véritablement avoir une prise de conscience collective sur le fait que notre école ne va peut-être pas continuer à fonctionner sur le dos des personnels et sur la bonne volonté des personnels.

Je veux rappeler un chiffre du rapport de la fonction publique qui considère que les enseignants sont tellement à part qu’il leur consacre une ligne spécifique. Parmi les fonctionnaires de catégorie A de la fonction publique d’État, les enseignants sont payés 1 000 euros de moins par mois que les autres fonctionnaires de catégorie A. Voilà, il est là, le déficit d’attractivité. 1 000 euros par mois, c’est le rapport de la fonction publique, catégorie A enseignant / catégorie A non enseignant.

 

Xavier Perinet-Marquet, membre de la commission 1er degré du SNALC

Sur la question sur l’autorité et les savoirs : le processus de soutien de l’institution, il est totalement défaillant. On a des lanceurs d’alerte qui sont systématiquement cassés dans l’éducation nationale. Le #pasdevague est toujours là. On voit que toute la société tape sur l’école, on demande énormément de choses à l’école en disant que si ça va mal, c’est toujours de la faute des enseignants. Dès lors, les enseignants ont effectivement moins de poids et moins d’autorité. On a un certain nombre de drames qui se répètent maintenant. Et quand on creuse à la surface des choses, on se rend compte que les collègues ont été livrés, lâchés aux chiens, pour dire les choses clairement.

SECOND DEGRÉ

Jean-Rémi GIRARD, président du SNALC

La question de l’école inclusive et de ce que, nous, on appelle l’inclusion au rabais des élèves se pose de plus en plus massivement dans les collèges prioritairement, mais aussi énormément dans les lycées professionnels.

Je voudrais, au nom du SNALC, revenir sur une formule qu’un précédent ministre utilisait beaucoup et qui nous semble nécessaire de réanimer ici, la formule d’école de la confiance. On nous a beaucoup parlé de l’école de la confiance. Et ce qui nous remonte des personnels du second degré, c’est qu’on ne nous fait absolument pas confiance.

On n’a, exemple récent, aucune confiance dans notre capacité à évaluer nos élèves au lycée général et technologique. Puisqu’on nous sort une note de service de rentrée qui n’a été même pas discutée. On est en train de redésorganiser le baccalauréat général et technologique qui n’avait vraiment pas besoin de ça. Puisque depuis qu’il a été mis en place ce nouveau bac, je rappelle qu’il y a à peu près un nouveau bac par an.

Sur la voie professionnelle, vous avez parlé, Madame la Présidente, du fameux Y. Je voudrais juste vous donner un chiffre qui vient d’une très sympathique académie. Sur la partie d’enseignement renforcé pour les élèves qui n’iraient pas en stage, en entreprise, dans une académie, le chiffre d’absentéisme est de 90 %. Mais ce n’est pas grave, on maintient le Y cette année.

On a bien compris que l’acte 2 de l’école inclusive, c’était pour nous apprendre à nous passer des AESH qui, même s’ils et surtout elles, sont très mal payés, sont aujourd’hui 140 000.

Sur la formation continue, je vais le dire très clairement : il n’y a plus de formation continue dans le second degré. La formation continue est quasi exclusivement à distance. Elle se fait le mercredi après-midi ou après les cours en visio. Je voudrais savoir dans quel autre métier on propose, après la journée de travail, une formation continue de 5 à 6.

Lire aussi