Coupes budgétaires : honteux
Le SNALC a appris avec consternation la saignée d’environ 700 millions d’euros dans le budget de l’Éducation nationale.
Faire des économies sur l’enseignement semble être devenu la raison d’être de notre institution.
Le SNALC a appris avec consternation la saignée d’environ 700 millions d’euros dans le budget de l’Éducation nationale.
Faire des économies sur l’enseignement semble être devenu la raison d’être de notre institution.
Une fois encore, une com’ assertive accouche d’une mise en œuvre aux fraises.
Entre le Gabriel Attal de novembre, dossier de presse à la main, éléments de langage à la bouche, et l’Amélie Oudéa-Castéra de janvier, lancée dans le grand bain sans flotteurs, la « priorité à l’éducation » et le « choc des savoirs » en ont pris un sacré coup dans l’aile. Et le premier degré, pourtant indispensable à l’acquisition des « fondamentaux » chers à notre gouvernement, a quasiment disparu des radars. Sauf chez la députée Rilhac, qui non contente d’avoir pondu une loi qui n’a aidé en rien les directions d’école, bien au contraire, veut remettre ça en faisant une nouvelle fois miroiter les décharges et l’aide administrative qu’elle a complètement échoué à nous apporter la fois précédente.
Une fois encore, une com’ assertive accouche d’une mise en œuvre aux fraises.
Entre le Gabriel Attal de novembre, dossier de presse à la main, éléments de langage à la bouche, et l’Amélie Oudéa-Castéra de janvier, lancée dans le grand bain sans flotteurs, la « priorité à l’éducation » et le « choc des savoirs » en ont pris un sacré coup dans l’aile. Au rythme d’un ministre par mois, l’administration n’a absolument pas travaillé sur les conditions de réalisation, oscillant entre « l’intendance suivra » et « c’est à l’autonomie locale de décider ». Sauf que l’autonomie locale sans moyens horaires, c’est comme un collègue sans soutien hiérarchique : même avec la meilleure volonté du monde, ça se termine souvent mal.
Le SNALC a été reçu par la nouvelle ministre de l’Éducation nationale ce vendredi 16 février. Nous avons porté les revendications des personnels, et attiré l’attention de Nicole Belloubet sur l’état d’urgence dans lequel se trouve notre ministère.
Le SNALC a rappelé la crise d’attractivité sans précédent dans laquelle nous sommes plongés, et dont la résorption ne peut passer que par un rattrapage salarial via un plan pluriannuel.
Le mouvement intra-académique 2024 sera ouvert du MERCREDI 13 mars 12h00 au JEUDI 28 MARS 12h00. L’affichage des résultats du mouvement est prévu le MERCREDI 5 juin 2024 – à partir de 12h00.
Dernière info mutations avant des vacances bien méritées ! Merci aux fidèles collègues qui nous suivent et nous soutiennent !
Les évaluations nationales réalisées en septembre 2023, à l’entrée en 6e, montrent à nouveau des chiffres alarmants concernant le niveau en lecture chez les élèves de cycle 3.
Pour pouvoir transmettre des savoirs, les professeurs doivent posséder l’autorité, c’est-à-dire à la fois faire autorité dans leur domaine et avoir le pouvoir de transmettre dans les conditions qu’ils jugent les plus propices.
Pour cela, arrêtons de confondre autorité et autoritarisme dans la salle de classe
Les PE peuvent encourir des sanctions en cas de faute commise pendant le service, voire en dehors.
Depuis des années, les méthodes d’apprentissage dites « actives », égrenées en litanie par des spécialistes auto-proclamés, prévalent dans l’Éducation nationale. Ainsi, se sont démultipliées les activités pédagogiques pour que les élèves se sentent les seuls maîtres dans la construction de leurs propres savoirs. Avec force utilisation de termes « progressistes » (polyvalence, inversion, transversion etc), l’Éducation nationale a peu à peu demandé aux professeurs de faire autre chose que de transmettre des connaissances.
À partir de février 2024, la DEPP (Direction de l’Évaluation, de la Prospective et de la Performance) va mettre en œuvre une nouvelle édition de l’enquête internationale TALIS (Teaching and Learning International Survey). Contrairement aux enquêtes PISA, celle-ci est centrée sur les enseignants (…) C’est l’occasion de faire remonter la réalité du métier au ministère.
La loi handicap a créé des devoirs pour l’Éducation nationale envers ses personnels en situation de handicap. Ainsi, l’État doit permettre aux agents concernés de conserver un emploi correspondant à leur qualification, de l’exercer et d’y progresser. Ils peuvent bénéficier d’aménagements du poste de travail et dans certains cas d’une assistance humaine prodiguée par un Accompagnant des Personnels en Situation de Handicap (APSH).
(sur les priorités) L’attractivité du métier d’enseignant. Au-delà du métier d’enseignant. Ça, c’est le numéro un. On n’arrive plus à recruter. Ça, sujet numéro un. Deux, l’école inclusive. L’accueil des élèves en situation de handicap. C’est une source de souffrance chez les élèves et chez les personnels. C’est la première, aujourd’hui, je pense, dans les classes, notamment à l’école primaire.
En s’attaquant au sujet du brevet des collèges, le Ministre mène une opération de déminage intéressante sur le niveau des élèves en fin de 3e. Le SNALC a déjà dénoncé cette mascarade qu’était devenu le passage de cet examen ces dernières années.
Cependant, la mesure annoncée de ne plus gonfler artificiellement les notes des épreuves dans le dos des correcteurs est bien insuffisante. D’autres bricoles utilisées tous les ans pervertissent bien plus le fonctionnement de cette épreuve.
Depuis la parution du décret du 28 décembre 2023, les professeurs ayant été bénéficiaires d‘une allocation d’enseignement ou d’une allocation de première année d’IUFM verront -mais pas tous – la prise en compte de celle-ci dans leur nombre de trimestres cotisés pour la retraite. Mais pour moitié. Et peut-être…
Au 1er janvier 2024, l’indice majoré de tous les agents de la fonction publique est augmenté de 5 points. Ainsi, l’indice majoré plancher devient 371 pour les AESH, 366 pour les assistants d’éducation en CDD et 375 si ces derniers sont en CDI.
le SNALC a décortiqué les graines semées dans le premier degré il y a quelques semaines par l’actuel Premier ministre. Le constat est clair : c’était de la mauvaise graine
Consternation, désillusion, colère… Ce sont les termes employés par les principaux de collège pour qualifier leur ressenti à la découverte des notifications de DHG pour la rentrée 2024.
De nombreuses réunions avec les adhérents du SNALC nous ont permis d’apprendre que beaucoup d’entre eux ignorent l’existence et même le nom de retraite additionnelle de la fonction publique (R.A.F.P.).
Il s’agit pourtant d’une retraite obligatoire pour tous les fonctionnaires, titulaires ou stagiaires.
Encore une nouvelle réunion qui ne s’attache pas aux réelles attentes des directeurs. Pire, pour le SNALC, cette évaluation ajoutera une pression supplémentaire à des collègues directeurs ou directrices qui n’en avaient pas besoin.
Les Actualités professionnelles :
Rappel : Mouvement interacadémique et interdépartemental des personnels enseignants : Résultats de la phase inter le 6 mars.
Lors du CSA ministériel du 21 décembre 2023, le SNALC s’est opposé aux 650 suppressions d’ETP (Équivalents Temps Pleins) annoncées pour la rentrée 2024, même si celles-ci s’avèrent moins draconiennes que les 1 709 initialement prévues dans le Projet de Loi de Finances.
Lors de la passation de pouvoir entre l’ancienne et le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal a déclaré : « Je réaffirme l’école comme étant la mère de nos batailles, celle qui doit être au cœur de nos priorités et à qui je donnerai, comme Premier ministre, tous les moyens d’action nécessaires pour sa réussite.».
Le SNALC ne peut que partager cette volonté. Toutefois, les intentions sont une chose, les moyens mis en œuvre pour les atteindre en sont une autre.
Communiqué de presse du SNALC du 31 janvier 2023
Lors du Conseil supérieur de l’éducation de ce 31 janvier, en présence du SNALC, la ministre a informé le SNALC et les membres du Conseil qu’elle avait demandé la suspension des projets de fermeture de CPGE à Paris.
En 2023, l’inspection générale a mené une mission sur le PPCR et le rendez-vous de carrière. Elle a auditionné le SNALC qui a toujours dénoncé ces dispositifs. Le rapport final dresse un constat sans appel sur les failles du PPCR.
Tous les mois nous partageons les réponses à des questions concrètes d’AESH, reçues par les délégués SNALC.
Ce mois-ci, les thèmes abordés sont :
le changement d’affectation (déménagement) ;
l’adaptation des horaires ;
« devoirs faits » ;
le départ à la retraite.
Communiqué de presse du SNALC du 30 janvier 2024
Alors que le Premier ministre a présenté son discours de politique générale, le SNALC était reçu par la directrice de cabinet et la conseillère sociale de la ministre pour signaler qu’il peut y avoir loin de la parole aux actes.
Les premiers pas de notre nouvelle ministre au MENJSJOP (c’est le sigle de son périmètre) sont un roman feuilleton. Déclarations publiques catastrophiques, enquêtes, rapports planqués dans une armoire et dévoilés juste au bon moment : les rebondissements sont nombreux. Le tout sur fond de débat public/privé, de contournement de ParcourSup et de petits arrangements entre amis. Si l’on n’était intéressé que par la comédie humaine, on attendrait avec impatience l’épisode suivant.
Quand elle est entrée sur le court, notre nouvelle ministre au MENJSJOP (c’est le sigle de son périmètre) ne s’attendait sans doute pas aux huées. Il faut dire qu’une double faute dès l’entame du match, ça n’augure rien de bon. Depuis, elle multiplie les revers
Une proposition de loi du sénateur Cédric VIAL, ayant pour objectif une prise en charge financière par l’État des AESH durant le temps méridien, a été adoptée à l’unanimité par le Sénat, le 23 janvier 2024.
Lors d’un groupe de travail, l’annonce d’un concours disciplinaire à Bac+3 suivi d’une formation de deux années – la première consacrée pour 25 % à de l’observation, la seconde pour 50 % à de l’enseignement – menant à la titularisation et à l’obtention d’un Master avait suscité l’intérêt du SNALC. Le SNALC a demandé une audience pour en savoir plus ; nous avons alors découvert des éléments plus que gênants.
Dans le cadre d’une évolution de carrière, certains PE souhaitent enseigner à des élèves plus grands. Le SNALC vous présente plusieurs solutions.
On dirait du Balzac.
Les premiers pas de notre nouvelle ministre au MENJSJOP sont un roman feuilleton. Déclarations publiques catastrophiques, enquêtes, rapports planqués dans une armoire et dévoilés juste au bon moment : les rebondissements sont nombreux.
Le temps des rhumes, otites, angines… est de retour, y compris chez nos propres enfants.
Le nombre de jours d’absence autorisés pour enfant malade, avec maintien du traitement, dépend d’une règle de calcul et de la situation familiale.
A côté des autorisations d’absence pour soigner un enfant malade ou pour en assurer momentanément la garde, il existe également des congés et autorisations spéciales d’absence, notamment si la pathologie de l’enfant s’avère particulièrement grave.
Juste nommé et déjà déplacé, après seulement 4 mois d’exercice, autre record de précocité, Gabriel Attal est remplacé par Amélié Oudéa-Castéra. Dans la valse des ministres de l’Éducation, voilà le 4e temps !
Le SNALC est conscient de la mutation du métier de PE. Chacun peut avoir envie au cours de sa carrière de changer d’orientation. Voici différents dispositifs qui accompagnent et facilitent l’évolution professionnelle, même s’ils sont souvent longs à mettre en œuvre.
Le SNALC était intervenu à plusieurs reprises pour faire prendre en compte, pour la retraite, des périodes d’allocataires IUFM pourtant prévues par la loi du 26 juillet 1991. Le ministère a fait paraître le 28 décembre 2023 le décret d’application sans lequel la loi était restée inutile.
Les Actualités professionnelles
Les Actualités du SNALC-Lyon
« Nous ne sommes pas là pour juger le fait qu’elle mette ses enfants ici ou là ; ce n’est pas notre problème en tant qu’organisation syndicale. Nous allons lui dire où en sont les personnels aujourd’hui ; voilà ce que vous avez créé, qu’est-ce que vous comptez faire pour y remédier ? Parce que maintenant, c’est sa responsabilité. »
« En tant que ministre de l’Éducation nationale, les premières paroles que vous prononcez sont pour critiquer les personnels que vous êtes censée défendre. Avez-vous déjà vu un ministre de l’Intérieur insulter les policiers en arrivant ? Je ne crois pas, c’est catastrophique »
Le SNALC a écouté les « annonces » qu’a faites Emmanuel Macron sur l’École ce mardi 16 janvier. Nous n’avons pas vu où était la priorité annoncée (mais) eu confirmation que la priorité, ce ne sont pas les personnels.
Jean-Rémi GIRARD réagit à la conférence du président : La Marseillaise, la tunique unique, le temps de formation.
Le SNALC a été reçu ce mardi 16 janvier 2024 par Madame Oudéa-Castéra lors d’une audience expéditive. La ministre a présenté des excuses pour les propos blessants qu’elle a tenus à l’encontre « de l’école publique ». Le SNALC a témoigné de l’écœurement des personnels attaqués par la personne chargée de les défendre. Nous attendons aujourd’hui des actes rapides et forts sur la question des rémunérations et des conditions de travail.
Cette déclaration oblige à des résultats, car maintenant, il n’est plus question de s’occuper simplement de ses enfants, mais aussi des enfants des autres.
Plusieurs éléments peuvent venir en complément de la part principale de la rémunération des contractuels enseignants, CPE et Psy-EN, AESH et assistants d’éducation. Le versement de ces éléments peut être irrégulier pour diverses raisons. Il est donc important que les bulletins de salaire soient contrôlés régulièrement pour éviter un manque à gagner. Le SNALC peut vous accompagner dans cette vérification
Le supplément familial de traitement (SFT) est un complément financier versé aux fonctionnaires comme aux contractuels ayant à charge au moins un enfant de moins de 20 ans. Son montant est composé d’une part forfaitaire selon le nombre d’enfants à charge et d’une part proportionnelle au traitement indiciaire brut. Il continue d’être perçu même en cas de congé maladie.
Suite à la demande d’audience portée par l’intersyndicale CPGE, des représentants dont le président national du SNALC ont été reçus par la DGESIP (Anne-Sophie Barthez et ses collaborateurs) au sujet des fermetures de classes que nous dénonçons.
Lettre du 14/01/2024
aux adhérents et sympathisants
du SNALC
Le SNALC sait que notre Ministère est passé maître dans l’art de transformer de bonnes idées en dispositifs néfastes. C’est pourquoi nous avons demandé une audience au Ministre le 22 décembre 2023, notamment sur le collège.
En début d’année, il est de tradition de prendre de bonnes résolutions. Et si, en 2024, pour ce qui concerne votre vie professionnelle, c’était à votre santé que vous donniez la priorité ?